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Crédibilité des professionnels du chiffre… et du droit

Publié le 13 février 2009 par Auditsi

Les différents scandales financiers des années passées (dont les plus retentissants auront été ENRON, PARMALAT, KERVIEL début 2008, MADOFF fin 2008) ont eu des origines différentes mais ont tous présenté des similitudes : opacités des marchés ou des méthodes comptables et juridiques employées, contournement des procédures le tout en vue de tromper les investisseurs ou le public. Les différentes instances de contrôles (auditeur interne, commissaire aux comptes, commission bancaire, AMF…) ont été bernées elles aussi. Les processus clefs ont pu être parfaitement maîtrisés mais la complexité des flux (notamment des produits financiers) finit par rendre incompréhensible leur retranscription comptable des dirigeants et des contrôleurs.

Afin de rétablir la transparence que les agents économiques sont en droit d’attendre, nous avons assisté à un renforcement de l’arsenal législatif (SARBANES OXLEY, LSF…) consacrant l’évaluation du contrôle interne. En contrepartie, les auditeurs légaux donnent plus l’impression (du point de vue de certains chefs d’entreprise) de remplir des questionnaires passepartout et d’ouvrir le parapluie avec des lettres d’affirmation à rallonge alors qu’ils doivent essayer d’apporter de la valeur ajoutée à l’entité auditée. Il est nécessaire de retourner aux fondamentaux et notamment au bon sens et à la réflexion.

D’autant qu’il y aura toujours des petits malins qui parviendront à contourner les règles à leur profit.

Un sursaut de la part des acteurs concernés est souhaitable. La crédibilité des chefs d’entreprise et des auditeurs vis-à-vis des salariés… et des citoyens est en jeu.


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