Magazine Humeur

Michael Jackson: l’ultime (d)hommage

Publié le 19 août 2009 par Innommables

Es-tu au courant, ami lecteur?

On raconte que Michael Jackson sera probablement enterré à la fin du mois d’août.

Evidemment, les mauvaises langues (dont, bien entendu, je ne saurais faire partie) se demandent déjà ce qui restera à enterrer du célébrissime Roi de la Pop, étant attendu que son illustre cadavre faisande doucement, depuis plusieurs semaines déjà, au fin fond du placard d’une morgue de Californie, et que (mais dois-je te le rappeler?) ce noble état américain (berceau du cinéma, de la Ruée vers l’or et de l’élevage intensif de chicanos sans papiers taillables et corvéables à merci pour le plus grand bien de l’American Dream) est présentement en faillite, si l’on en croit son fort compétent gouverneur à la musculature aussi développée que son quotient intellectuel est faible. Ce qui pousse par conséquent certains esprits mal tournés à se demander si, crise oblige, le tiroir mortuaire de Michael a réellement bénéficié de la réfrigération la plus efficace en cette période de canicule.

Mais peu importe, me diras-tu, le billet du jour ne concerne pas l’état de décomposition du Roi de la Pop (décomposition qui, soyons honnêtes, avait débuté son lent processus délétère bien avant le décès du chanteur).

Il ne s’agit pas non plus de s’étendre (lascivement) sur la qualité de sa musique  (sur ce blog, je t’avoue qu’on s’en tamponne le coquillard, vu qu’on écoute plutôt Smash Mouth ou le Velvet Underground).

Bref.

Le billet du jour se veut plutôt un vibrant hommage à celui qui, depuis près de vingt ans, symbolisait pour tous les aficionados du cinéma fantastique la quintessence même du monstre horrifique absolument universel, depuis le mort-vivant éternel du Zombie de Romero jusqu’à l’extraterrestre immonde d’Alien, en passant par la créature à tête de citrouille du Pumpkinhead de Stan Winston, le gentillet Leatherface de Massacre à la tronçonneuse ou encore la délicieuse Mouche de David Cronenberg (aaah, Jeff Goldblum en mouche à merde géante, ça valait son pesant de Baygon, crois-moi!)

Honorons donc, en ce jour béni et si tu le veux bien, la mémoire de Michael Jackson, qui fut au film d’horreur ce que Jimi Hendrix et Jim Morrison furent à la drogue, ce que Patrick Poivre d’Arvor fut au journalisme de caniveau, ce que Nicolas Sarkozy est au populisme le plus éhonté: un vivant et inégalable symbole.

Et plutôt que de nous perdre en digressions oiseuses et en discours pompeux, laissons donc la parole aux cinéastes eux-mêmes, qui, il y a quelques années déjà, avaient su rendre hommage à Bambi dans une scène d’anthologie associant le (très) mauvais Signes à l’incomparable fim d’Amenabar, Les autres.

(Point n’est besoin de te préciser que le film lui-même, Scary Movie 3 pour ne pas le nommer, est du niveau d’un fanzine torche-cul qui aurait été écrit par des adolescents pré-pubères adeptes du concours de rots et des blagues de fesse, mais là n’est pas la question).


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LES COMMENTAIRES (2)

Par koulio02
posté le 23 août à 13:46
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Par koilio02
posté le 23 août à 13:41
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