Magazine Poésie

deux ans.(encore)

Par Plouf
Rien ne peut arrêter la compagne forcée,
Ki s'ennuyant de toi distribue sa patée
et ti tu restes las, allongé, maladif,
la souffrance est plus forte ET LE MAL SI VIF!

je tourne mon visage et ne vois plus personne,
la brulure est si vive, et  le portail sonne,
je pleure du non vivre et là je dois me taire,
toujours faire semblant et ignorer l'affaire.

les gens ont tous fui et pour le peu ki reste,
répondre de sourires mais c'est comme une peste,
je ne saurais pas feindre et ne pourrait mentir,
je lis les résultats, je sais mon à venir,

et j'ai chaud et j'ai froid et ma peau toute pleure
vivre ce devenir un peu comme se meurt,
la goutte d'eau perlée ki est nait du soleil,
parcourant ton visage: tout est un peu pareil ...

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