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L'autonomie à travers les handicaps de la société

Publié le 20 août 2009 par Patriciaturcotte
La seule façon possible de sortir davantage de la pauvreté économique, passe sans l'ombre d'un doute, par retrouver son autonomie financière. Pour y arriver, il faut absolument se retrouver un travail rémunérateur, adapté à notre condition, et ce, même si nous sommes des personnes handicapées physiques ou cérébrales et intellectuelles. Bien sûr, il existe heureusement l'Arche de Jean Vanier. Mais à travers cet article, je fais référence aux personnes qui vivent dans le monde, la société actuelle, les gouvernements et l'état existant. Et travailler au salaire minimum, même pour les personnes handicapées et retraitées. S’il y a eu une porte d’entrée dans la pauvreté économique, c’est qu’il y a aussi une porte de sortie.( Auteur: Patricia Turcotte ) Ce n'est pas évident de se retrouver de nouveau sur le marché du travail, quant une personne vit avec des limitations physiques ou cérébrales, comme des restrictions face aux stress ou autres. Jamais on ne doit prendre pour acquis, que notre place n'est plus sur le marché du travail. Bien sûr, il existe dans la société actuelle, des personnes handicapées; mais se pourrait-il aussi, qu'il y est des situations plutôt très handicapantes, et ce, autant dans la société, que dans les gouvernements et l'état ? Dans les années passées, bien des gens ont nombrés dans les maladies physiques ou mentales. Constamment, c'est ensuite la recherche d'une plus grande autonomie, sans toutefois refuser la réalité de nos limites humaines. Il suffit de croire en nous à nouveau, ainsi que de se souvenir que personne ne vient au monde pour végéter dans la misère financière, tout le reste de sa vie. Prends ton grabat et va de l'avant Il existe toujours une lumière qui brille au fond des ténèbres, même au-delà de tous les pires diagnostics et pronostics médicaux et sociaux. Il suffit de croire en nous, aux autres et en la vie, mais aussi, de prendre son grabat et de s'en aller de l'avant; sans ne plus se retourner en arrière. Cela ne nous empêche pas de témoigner là où cela peut aider les autres, tout en nous permettant de poursuivre plus en profondeur, la guérison de ses blessures. Notre corps physique devient un bon baromètre C’est avec énormément de patience et de persévérance que l'on doit poursuivre sa route. À chaque matin, on se réveille souvent en s'apercevant que la douleur chronique nous pique un minime clin d'œil. Finalement, notre corps devient un baromètre et notre meilleur ami; mais parfois aussi, notre pire ennemi. Tout dépends de ce que l'on décide d'en faire de ces malaises qui nous prouvent que nous sommes bien vivant. Même si vous êtes classés auprès de l'assistance sociale, comme des personnes reconnues comme soutiens financiers avec des restrictions sévères à l’emploi. Cela ne vous empêchera pas du tout de vous retrouver du travail, si vous y tenez plus que tout; même si vous avez traversés les couloirs les plus sombres de la société. Un véritable OUI à la Vie Un jour, vous prendrez conscience que vous êtes les artisans de votre bonheur, comme de votre malheur. Toutefois, comme nous vivons en société, il ne faut pas tomber dans la fatalité. La vie est peut-être un jeu, mais encore faut-il en connaître les règles. L’entraide entre les individus de la société comme dans les gouvernements, cela existe aussi; sinon, nous habiterions chacun sur notre propre planète. J'ai encore besoin des autres, comme les autres ont encore besoin de moi Quant survient l'effondrement total de tous nos espoirs, nos rêves, nos buts, nos valeurs et nos projets; c'est alors la croisée des chemins qui survient dans la vie d'une personne. Le temps de réaliser nos limites, nos faiblesses et nos pauvretés frappe à notre porte. Il est important de se souvenir de nos qualités, de nos forces, de nos talents et de nos rêves. Ne jamais délaisser les idéaux qui sommeillent en chacun de nous. Voilà le secret pour garder l'espérance durant les tempêtes et les ouragans de la vie. On apprend par la force des choses, à apprivoiser la douleur et à redonner malgré tout, un nouveau sens à sa vie. Cela est une vigilance et une discipline quotidienne constante, de poursuivre des légers exercices réguliers, des marches quotidiennes "même si souvent elles augmentent les douleurs"; ainsi que de se réserver des temps de détentes et de relaxations, une saine alimentation, même avec un mince budget, ainsi que de trouver quelques petits loisirs et passes-temps. Le rire, l'humour et les loisirs deviennent alors les meilleurs médicaments Le plus important est de conserver son sens de l’humour et faire de plus en plus ce que l'on aime vraiment; ce qui nous tient à cœur et ce qui nous passionne. Enfin, on découvre à travers ces périlleux et courageux chemins de Damas, notre cœur d'enfant qui nous attendait au détour. Ensuite, on arrive plus aisément à partager nos joies comme nos peines quotidiennes, à des êtres chers en qui on peut accorder notre confiance; tout simplement. Retenues en vies artificiellement, dans un état semi-comateux À mon humble avis, il y a toute une sensibilisation à faire dans la société et auprès des employeurs, pour l’intégration sur le marché du travail, des personnes vivant avec des limitations fonctionnelles, des handicaps ou des déficiences de toutes sortes. Bien des personnes sont à vrai dire, retenues en vie artificiellement, c’est-à-dire, dans un état semi-comateux, dans le système actuel de la société. Une force intérieure en chacun de nous, n'attend que nous lui demandions de nous sortir de ces roues de misères et de pauvretés. Sauf, qu'une personne seule ne va pas très loin, si l’assistance sociale et gouvernementale ne nous donnent pas la main pour se retrouver un emploi rémunérateur; et j'écris bien rémunérateur pour de vrai. En attendant, il est nécessaire de s'entraider et de partager avec les autres; éviter l'isolement et le découragement est obligatoire pour ne pas sombrer dans la dépression sévère et risquer un geste trop souvent irréparable, comme une tentative de suicide. Peut-être suis-je en train de rêver en couleurs, mais j’y crois encore à une société plus juste, plus humaine et plus solidaire, y compris pour les personnes marginales qui désirent retourner sur le marché du travail, et ce, dans la joie comme dans l’épreuve et dans la santé ou la maladie et les limitations multiples. Patricia Turcotte © Le 20 août 2009

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