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Inglourious Basterds - De Quentin Tarantino

Par Kilucru
Inglourious Basterds - De Quentin TarantinoInglourious Basterds - De Quentin Tarantino
Avec Brad Pitt (Lieutenant Aldo Raine), Mélanie Laurent (Shoshanna Dreyfus), Christoph Waltz (Colonel Hans Landa), Michael Fassbender (Lieutenant Archie Hicox), Eli Roth (Sergent Donny Donnowitz), Diane Kruger (Bridget von Hammersmark), Daniel Brühl (Fredrick Zoller), Til Schweiger (Sergent Hugo Stiglitz)...
Prix d’interprétation masculine Christoph Waltz 62ème Festival de Cannes 2009
Synopsis
Premières années de l'occupation allemande en France. Shosanna réchappe de peu au massacre de sa famille. Quatre ans plus tard, à Paris, elle tient une salle de cinéma sous une nouvelle identité. Ailleurs, en Europe, le Lieutenant Aldo Raine rassemble huit soldats pour terroriser et tuer du nazi. Grâce à l'aide de l'actrice Bridget von Hammersmarck, ils vont tenter de mener à bien une mission dangereuse à l'intérieur du cinéma de Shosanna, préparant elle-même un plan d'éxécution. Les destins vont se croiser, par le feu et les armes.
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INGLOURIOUS BASTERDS

Ce pastiche de film de guerre tire dans plusieurs directions : la vengeance, conséquence de la remarquable ouverture, où Christoph Waltz donne toute sa dimension à son personnage et au film. Car ce n’est hélas pas Brad Pitt et sa bande de scalpeurs vengeurs qui ont ici le temps de monopoliser la caméra, donc l’histoire. Si la bande qu’il réunit lorgne du coté des 12 mercenaires, ils n’accaparent pas la couverture. Passant vite fait sur leurs exploits on les retrouve emmêlés dans un micmac au sein d’un bistrot acquis à l’ennemi objet de l’enjeu les préparatifs d’un attentat contre les huiles du III Reich, Hitler en cerise sur le gâteau.
Le lieu un cinéma parisien appartenant à la belle Mélanie Laurent, unique rescapée de la séance de mise en bouche. Inutile de dire qu’elle entrevoit là un présent du destin et une vendetta toute tracée !
Vengeance, vendetta, Tarentino place le film sous le toit des diverses nationalité, Scalpeurs us italiens au look mafieux, sous les ordres d’un officier à l’accent lourd l’air d’avoir encore de la boue plein les bottes, en opposition le raffinement et l’art des langues comme celui de les délier de Christoph Waltz irradie .
Pourtant le film semble peiner, s’enliser, trop long intermède du café français lieu de rendez vous des « terroristes », long aussi le récit du tireur embusqué, quand au final quasi apocalyptique mais prévisible ne vaut que pour les secondes qui suivent et la « punition » du beau parleur !
Ho sinon les presque deux heures et demi défilent assez vite, manque juste le suspence, de quoi palpiter ou frissonner. ..Et là encore seul Christoph Waltz arrive à nous manœuvrer, nous arrachant un sourire..Lui l’ignoble. ..Personnage il va de soit… l’acteur est lui irréprochable !
Voila , je reverrai ce film une prochaine fois, lors d’un cycle Tarentino par exemple, le contenu est bourré de référence dont certaines apparemment m’échappent ! Là sur le coup le film n’a pas réussi à m’emballer..Dommage ! Allez je vais glisser dans mon sac « Pulp Fiction » pour compenser tout cela !
Excessif.Com "..Avec ses premières minutes pleines de tension et d'humour, le conte cruel de Quentin Tarantino laisse pantois d'admiration. Surcadrages maniérés, suspense palpable à en creuver et prouesse d'interprétation. La séquence d'introduction est une pure merveille de cinéma, jonglant avec une atmosphère western et un ludisme permanent avec le spectateur (le verre de lait, les changements de langues). Si le cinéaste ouvre son film avec un niveau qu'il n'avait encore jamais atteint, la suite ne tient pas toutes ses promesses. La faute d'abord à un film trop bavard qui n'arrive pas en vérité à atteindre la puissance émotionnelle et graphique de l'ouverture (ne vous attendez surtout pas à un film d'action). La folie dramatique et l'héritage culturel (merci Morricone) semblent se ternir au fil du temps qui paraît de plus en plus long. On ne s'ennuie pas réellement mais le cinéaste ne retrouve jamais la puissance narrative et formelle des débuts. Même s'il reste un fin dialoguiste et un directeur d'acteurs hors pair, Quentin Tarantino tourne beaucoup trop autour du pot. .."

CritiKat.Com
"..Un peu comme Burton, Tarantino est devenu le metteur en images proprettes d’une parodie dévitalisée de son cinéma..."

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