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Kafka sur le rivage de Haruki Murakami

Par Mango
Kafka sur le rivage de Haruki MurakamiKafka sur le rivage de Haruki Murakami

Ce livre fait partie des quatre titres choisis dans le cadre du Blog-O-Trésors. J’en avais tellement lu de bien sur presque tous les blogs que je découvrais alors au début de cette année 2009 que j’étais sûre de l’aimer aussi ! Je suis pourtant au regret de reconnaître ne pas avoir accroché à ce long récit qui oscille sans arrêt entre le rêve et la réalité, le passé et le présent, les personnages à l’identité incertaine qui ne se rencontrent paset les mythiques absents si encombrants. Je m’étais bien laissé embarquer dans l’histoire au début puis j’ai fini par me perdre, parfois je tombais sur un passage qui me plaisait mais sans vraiment pouvoir le raccrocher à l’histoire centrale si jamais il y en a une ! J’ai mis trop de temps à le lire et pour me divertir, j’ai lu d’autres livres en même temps que je finissais aussitôt quand celui-ci me tombait encore des mains si bien que je l’ai fini comme on se dépêche de terminer un pensum, sûrement pas dans les bonnes conditions !

Ce que je retiens : Deux personnages sont au centre de l’histoire : Kafka Tamura et Nakata. L’un est jeune et s’enfuit de chez lui pour échapper à la malédiction qui le condamne à devenir un fils parricide et incestueux. L’autre est un vieillard qui n’a plus toute sa tête et erre sur les routes du Japon moderne en compagnie d’un routier qui se civilise à son contact

Tout est possible dans ce roman : les chats parlent, les poissons pleuvent, les vieilles femmes redeviennent jeunes filles, les morts revivent en esprits et les vivants deviennent parfois fantômes, des soldats d’une guerre datant de plus d’un demi siècle errent encore dans les forêts, bref je ne doute pas que tout cela puisse apparaître comme très poétique mais je ne l’ai pas ressenti ainsi, sans doute suis-je trop rationnelle ! Dommage !

La seule chose que j’ai vraiment aimée, c’est l’importance des bibliothèques, seuls vrais refuges du jeune garçon pendant sa fugue, lieu des rencontres importantes et dernier regret du vieillard mort sans avoir pu apprendre à lire et dont «la dernière chose qu’il avait faite dans sa vie ç’avait été de brûler des lettres. Il avait propulsé tous ces mots, qui emplissaient des pages et des pages, vers le néant. Quelle ironie du sort ! »

Si nombreux sont les blogs qui présentent ce livre que je préfère m’abstenir de les nommer.

Kafka sur le rivage de Haruki Murakami(Belfond, 618 pages, 2003, traduit du japonais parCorinne Atlan)


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