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Nicolas Vogondy : « je n’ai donné ma parole à personne »

Publié le 27 août 2009 par Roltiss @roltiss

Nicolas Vogondy : « je n’ai donné ma parole à personne »
(Photo MaxPPP)
Nicolas Vogondy

www.lanouvellerepublique.fr/
Autorisation du 03.02.2005

Nicolas Vogondy tient à démentir les rumeurs qui l’envoient chez Bretagne Schuller la saison prochaine. Double champion de France (2002 et 2008), le coureur d’Agritubel (32 ans) n’est pas fixé sur son avenir.


En marge du Grand Prix Ouest-France à Plouay, il est question de votre signature chez Bretagne Schuller. Qu’en est-il exactement ?

J’ai lu effectivement dans des journaux et sur des sites que j’étais sur le point de m’engager avec Bretagne Schuller. Je peux vous dire qu’il n’y a rien du tout. Aucun accord n’a été signé. Le fils de Joël Blévin m’a d’ailleurs téléphoné pour s’excuser de tout ce qui avait pu être dit. Il était surpris de certaines déclarations. Il y a eu des discussions mais rien de conclu. Ce ne sont que de fausses rumeurs. Peut-être un jour…


Comment vivez-vous cette fin de saison avec l’arrêt prochain d’Agritubel ?

En 2006, j’ai signé avec Agritubel fin octobre. Là, nous ne sommes qu’à la fin août ! Pour l’instant, je ne suis pas stressé, je ne m’affole pas. Je ne me dis pas : c’est fini. Je continue de faire mes courses tranquillement, surtout que je suis encore lié jusqu’en 2010 avec Agritubel. Il ne faut pas que je fasse n’importe quoi. Il est hors de question que je signe quelque part cette semaine. Il me reste beaucoup d’épreuves à disputer, à commencer par la classique de l’Indre, dimanche. Dans mon fort intérieur, je sais que je vais courir la saison prochaine. Où ? Je ne sais pas.


Bretagne Schuller va finalement rester une équipe Continental. Évoluer à ce niveau vous poserait-il problème ?

Pas du tout. Si cela devait se faire, je ne serais pas effrayé. Le calendrier réserve un large choix de courses intéressantes. Le seul point noir est l’absence de participation au Tour de France. Ce ne serait donc pas un frein.


Concrètement, quelles sont les formations qui vous ont approché ?

Bretagne Schuller, BBox avec Didier Rous, sans oublier Marc Madiot (Française des Jeux) avec lequel j’ai eu une discussion lors du Tour du Limousin. Ce sont les trois seules formations qui se sont renseignées. Que des conversations. Pour l’instant, aucune de ces trois pistes n’est privilégiée. De même, je n’en délaisse aucune.


Ce n’est pas le même challenge ?

C’est sûr qu’au sein d’une équipe comme Bretagne Schuller, j’aurais davantage un rôle de leader, de capitaine de route. C’est moi qui dois rappeler Joël Blévin. Je vais lui téléphoner d’ici la fin de semaine pour en savoir plus sur les conditions de travail. Mais en aucun cas, je lui dirai oui ou non. Je prendrai mon temps avant de me prononcer.
La Française des Jeux, équipe où j’ai débuté, reste une hypothèse. Marc Madiot m’a dit de le rappeler à la mi-septembre. Je ne manquerai pas de le faire une fois qu’il m’aura fait un signe. Je le répète, je n’ai effectué aucun choix, donné ma parole à personne. Et puis chez Bbox, il y a mon copain Freddy Bichot. Cela me permettrait de bien me sentir. Ça pourrait être un bon choix. Ils disposent d’une belle équipe. Ce serait un gros challenge. Cela me ferait plaisir de travailler avec Fédrigo et Voeckler. Ils ont aussi besoin de coureurs pour le championnat de France qu’ils n’ont plus remporté ces dernières années…

Recueilli par Christophe DELACROIX.

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