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Débat sur le réchauffement climatique en Australie

Publié le 29 août 2009 par Roman Bernard
Contrairement aux prétentions des journalistes français, pas plus climatologues que vous et moi, qui voudraient qu'elle soit admise comme une vérité indiscutable, on peut débattre de la réalité du réchauffement climatique, et, pour les climatologues qui admettent sa réalité, de son origine (anthropique ou solaire), de ses effets attendus (catastrophiques, nuls, ou... bénéfiques), de la réaction à avoir dans l'avenir, etc.
Les Anglo-Saxons, derniers défenseurs du monde libre, nous en donnent la preuve dans ce débat télévisé en Australie, qui fait suite à la diffusion du documentaire The great global warming swindle du Britannique Martin Durkin (dans la première vidéo).
Si l'interview de Martin Durkin par le journaliste (deuxième et troisième vidéos) est particulièrement partiale, si le plateau composé par les invités est majoritairement « réchauffiste » (cinq contre trois), un avantage que le journaliste accentue en donnant davantage la parole aux mêmes réchauffistes, si les sceptiques sont presque systématiquement coupés par le journaliste, il y a un débat, sans concession de part et d'autre, mais dans le respect du contradicteur, ce qu'on ne voit guère en France.
Inutile donc de préciser qu'on n'est pas prêt de voir un tel débat télévisé chez nous.
On peut regretter, toutefois, que l'invité qui intervient le plus dans le débat, le professeur David Karoly, profère une énormité sans que personne ne le reprenne : il affirme que l'hiver, et la nuit, le réchauffement global devrait être moins important que pendant l'été, et le jour, si le soleil était la cause principale du réchauffement.
Sans dire que, la Terre étant composée de deux hémisphères, et présentant, grosso modo, deux faces au soleil, l'hiver au Nord coïncide avec l'été au Sud, la nuit à l'Est avec le jour à l'Ouest, et inversement. C'est le problème inhérent à tout débat asymétrique, comme je l'expérimente en matière d'éducation : la pensée dominante, comme sise dans une forteresse, peut affirmer une erreur, elle n'en sera pas ébranlée. Tandis que les dissidents, les assaillants, doivent employer des trésors d'intelligence et de travail pour que l'on ne conteste pas d'emblée leurs propos. C'est ainsi que la légitimité de la pétition de 31 000 scientifiques, dont 8 000 doctorants, qui remet en cause la version du GIEC sur le réchauffement climatique, est questionnée, mais pas celle du GIEC lui-même, dont Martin Durkin rappelle opportunément qu'il est avant toute chose un organe politique.
Le deuxième effet de cette domination des réchauffistes est l'inversion de la charge de la preuve, contraire à l'épistémologie comme à l'État de droit : c'est bien aux réchauffistes de prouver factuellement la théorie de l'origine anthropique du réchauffement climatique dû à l'effet de serre, et non à leurs contradicteurs sceptiques de l'infirmer : il est logiquement impossible de prouver une inexistence.
Je vous invite toutefois à regarder les neuf vidéos suivantes, en version anglaise (non sous-titrée hélas, mais l'anglais des scientifiques est aisément compréhensible) :









Roman Bernard

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