Magazine Côté Femmes

… alors les boules ou pas ?

Publié le 01 septembre 2009 par Magadit

(il y a quelques semaines les Ladies de Ladiesroom ont proposé à quelques folles de la toile de tester des Toys… alors evidemment j’ai sauté sur l’occaz, alors évidemment c’est moche, alors évidemment je n’ai qu’un mot à dire à ces Ladies : MERCI ! )test

Scout toujours ! C’est un peu mon credo juste derrière courage fuyons. Mais quand une Lady lança un appel pour trouver des cobayes pour tester des toys, j’ai fait fi de ma bonne éducation, hurlé d’une voix puissante, trépigné d’impatience, et gloussé sournoisement.

J’avais déjà tout plein d’idées, et tout plein d’envies. C’est vrai que j’ai déjà 2-3 jouets sous le coude. Bon ok plus de 2 jouets et pas sous le coude, mais passons. Mais ce jour-là, le père Noël a glissé dans mon soulier les boules de Geisha que j’avais tellement envie de tester (Lolipop je te dis pas merci !).

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Quelle émotion que la découverte fébrile des GB (Geisha Balls) au milieu d’une horde de chipies. Quelle belle surprise en découvrant un jouet super girly rose bonbon en forme de spermatozoïdes à 2 panses. Point trop cucul, point trop flippantes, les GB remportèrent immédiatement tous les suffrages même si, d’un avis général, leur utilité en tant que lunettes ou boucles d’oreilles fut rapidement contesté. Ne restait donc plus qu’à les tester !

Objectif 1  : cap de passer la journée au taff avec l’objet du désir, sans me faire griller.
Objectif 2 : rentrer à la casa plus caliente que Shakira , torride à faire rougir le plus queutard des tombeurs

Phase 1 : I wanna be a Geisha

- Petit dej, douche, ravalement, j’ai failli partir ce matin sans honorer mon pari. Je dois avoir un accès de timidité.

- Je retrouve les GS au fond de ma pochette de soirée. Je la joue professionnelle, j’astique je frotte et je nettoie. J’hésite même à désinfecter. En même temps si je me réfère à notre gourou de samedi soir « ma chérie, un mec quand il te met un doigt, il s’est pas désinfecté la main ». Admettons. Enfin je ne crois pas me tromper en disant que chacune d’entre nous a désormais décidé  de se balader avec un flacon d’antiseptique… et pas vraiment pour éviter une pandémie de grippe. Bref.

- J’y vais mais j’ai peur

- Hop hop hop point de précipitation : où est cette foutue notice ?

- Évidemment c’est en allemand…

- Ah nan, page 44 je comprends la langue, ils disent que c’est super pour se muscler le périnée.
Merde moi qui croyais que c’était un objet de débauche, me voici sur le point de faire du sport. La bonne blague. Vous me la copierez celle-là.

- Allez c’est ultra fastoche à mettre, pas supra glamour, mais pense à un mec ma chérie, pense à une bête de sexe, pense à…

- Rien à faire là, je suis De Gaulle et je pense à la France.

Phase 2 : Sankoukai c’est la bataille

- Merde relecture de la notice, il faut contracter si on veut pas que ça tombe. Comment ça que ça tombe ? Mais ça va pas non ? Plan B, troquer la petite robe à fleurs contre un jean, mais alors bien serré le jean !

- Et si j’éternue ?

- Et si je rigole ?

- Oh merde, me voici en train de sautiller dans l’appart pour vérifier que tout reste en place et que je ne sonne pas comme un Gong cambodgien

Premier constat : on n’entend pas le bruit des maracas. J’oscille entre le soulagement et la déception. Je me voyais bien choriste du kik dans la Compagnie Créole.

Second constat : le jean limite la loi de Newton

- Dans le doute je contracte.

- Et je tousserai à chaque fois que je croiserai les jambes

- Heu, tousser je peux ça ?

- Penser à apprendre par cœur la notice

- J’ai l’impression de revivre l’expérience du fouf-élec (sport-élec pour la rééducation post-natale, si si ça existe, je vous raconterai)

- Crispée la femelle. Je contracte tellement que j’oublie de respirer.

- Heu c’est quand que ça enflamme mes hormones ?

- Détends-toi, laisse ton corps vibrer au rythme des GB

- Oui enfin, si je me détends elles vont tomber non ?

- Arg

Phase 3 : Focus on pleasure please !

- Va mon enfant, va.

- La voiture c’est drôle, ça vibre.

- Mention spéciale pour les dos d’âne.

- Note qu’il faudra trouver un autre chemin, y’a que 3 dos d’âne entre chez moi et le taff.

- Installation devant l’écran, au bureau comme une grande, équipée comme Tracy Lord

- Voilà voilà voilà

- Suis pas prête de mettre le feu à mon fauteuil  spécial dos sensible moi.

- Je dois pas être dans le mood

- En même temps, si j’étais déjà dans le mood « je viole le gardien du parking » j’aurai pas testé les GS.

- Ahhh réunion en vue. Rien de tel pour ouvrir la boite à fantasmes.

- Ben oui moi j’ai des absences érotiques pendant que les autres calculent des PNL

- Bon, des fois je me fais griller.

- Allez, je prends les escaliers.

- Pourvu que ça marche

- J’arrive en réunion rougeaude, essoufflée mais frigide comme un poisson mort.

- La réunion passe, je contracte, je tousse.

- J’ai l’air coincée, purée.

- Et le fantasme qui ne vient pas.

- Note que y’a pas grand-chose sur quoi fantasmer.

- Je me demande si ça ne marche pas mieux en lunettes les GB finalement.

- Je ne comprends pas, je suis pourtant pas farouche.

- Retour sur le fauteuil qui était censé prendre feu.

- Si je croise les jambes une fois de plus, ma vessie explose.

- Entre ma vessie et une libido déchainée il va falloir choisir.

- Et vite

- Bon de toute manière c’est mort pour la libido, hein !

Phase 4 : ça… c’est fait

- Je craque il est midi je rentre chez moi. Je décrète la fin de l’expérience.

- Je crois que j’ai tellement contracté les muscles de mon périnée que je vais briser les doigts du doc à la prochaine révisions des 30 000.

- Mais j’ai rien perdu en route. Enfin rien sauf l’envie de recommencer.

- A mon avis, si t’es pas déjà ultra caliente, ça ne réchauffe pas l’atmosphère.

- Excepté sur les dos d’âne.

- J’aurai peut-être dû essayer l’essorage de la machine à laver.

- Ah oui mais non, ça ça s’appelle un vibro.

- Bon ben c’est pas tout ça, mais je vais m’enfiler la boite de Spasfon.

- Et revenir aux bonnes vieilles métho tradi pour me faire grimper la pression.

- Par exemple là maintenant que je suis plus obligée de me retenir d’éternuer, j’imagine bien une aventure sauvage, entre deux portes sur des graviers…

Alors pour conclure s’il fallait noter comme « Un diner presque Parfait »

10/10 pour le look
4/10 pour le confort
8/10 pour la discrétion
3/10 pour l’efficacité

Mais 10/10 pour le fun : qu’est-ce que je me suis marrée !
Enfin, c’est promis, je retenterai l’aventure avec 3 grammes d’alcool et un beau mâle au bras.


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