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Rock en Seine, compte-rendu du jour 1

Publié le 01 septembre 2009 par Mikatxu @crystalfrontier
Rock en Seine, compte-rendu du jour 1L'affiche de Rock en Seine restait fidèle à celles des autres années, avec un mélange de poids lourds et de jeunes pousses, entre lesquelles venaient s'intercaler des groupes bien tendance, à tort ou à raison d'ailleurs.
Mais qui pouvait imaginer que les frères Gallagher referaient le coup de la Amy Winehouse ? Car vous le savez certainement, Oasis nous a encore joué le coup de la baston fraternelle, annulant le set devant des Anglais énervés ou parfois éploré(e)s. Noel va apparemment pouvoir se concentrer sur sa carrière solo, comme il en parlait depuis un moment : Liam essaiera de s'acheter un cerveau. Rien ne dit que ce gâchis n'est définitif, mais en tout cas, +10 pour le ridicule du comique de répétition. Et j'apprécie d'autant plus de les avoir vus en janvier !
Mais avant ce mauvais moment (pas évident pour le type de ReS de venir annoncer ça), il y a eu de la musique, oui oui. Et donc, c'était le sympathique James Hunter qui donnait le coup d'envoi, j'arrive avec 5-10 minutes de retard, avec un petit peu de regret, car ce que j'entends est chouette. C'est de la soul, un peu de rock 50's et beaucoup de joie et de bonne humeur dans la prestation de cet ancien cheminot, qui a sorti avec "The Hard Way" son 4è album. C'est suranné, mais paradoxalement assez frais et enthousiasmant : chouette !
Le site officiel de James Hunter (en concert à Tatry le 30/09)
L'insipide prestation des Parisiens The Tatianas (vague resucée des Libertines / Wombats / autres) ne m'a absolument pas convaincu, pas plus que leur petit côté arrogant. Mais bon, l'enchaînement avec Keane est assez rigolo, car si les Anglais ont plusieurs "tubes" à leur actif, c'est quand même dans la catégorie Marshmallow qu'ils jouent, et ce ne sont pas les chaussures de fluo kid du chanteur poupin qui me convaicront, malgré un enthousiasme assez touchant et un public conquis. Diantre, ça part pas bien tout ça ! Alors, Gush ensuite, encore des Parisiens, mais pour le coup, ça m'a semblé sympa, pas inoubliable certes, mais il y avait de l'idée, quelques mélodies sympas et une attitude super sympa. 
Le MySpace de Gush, pour la peine
Par contre, j'ai toujours autant de mal avec les Yeah, Yeah, Yeahs, que je trouve toujours aussi poussifs, derrière la très déguisée Karen O, qui crie / éructe (souvent) / minaude (rarement) dans une couverture de survie (ou une tenue approchante). Je suis incapable de retenir vraiment une mélodie, c'est du glam-punk-rock pas trop mal, mais qui ne m'atteint pas du tout. Le bout de prestation de Passion Pit ne me fera pas approcher davantage de la scène, malgré le bon souvenir que j'avais d'eux aux Eurockéennes : ici, à ReS, ça m'a paru bien lourdingue et surchargé en claviers et influences 80's, et pourtant, je suis sûr que c'était pareil qu'à Belfort : bizarre.
L'enchaînement doit se faire sur Madness, les vétérans anglais, mais qui peuvent encore en remontrer à bien des jeunots. Leur set commence sur l'inévitable "One Step Beyond", classique de chez classique, mais les autres chansons ne jurent vraiment pas, tant celle du premier disque ("My Girl") que le tube "Our House" ou quelques titres du dernier album. Les cuivres sont rutilants et charmeurs, la rythmique inusable et Suggs assure au chant, malgré le poids des années. Allez, hop, mention vraiment bien !
Le MySpace de Madness
La sute, ce seront les jeunes et proprets Vampire Weekend qui vont l'assurer. Si la grande scène l'est peut-être un peu encore pour eux, le quatuor a plus que gardé la main, et a srtout derrière lui un magnifique chapelet de mélodies issues du premier album. "A-Punk" fait bouger la foule, "One (Blake's Got a New Face)", "Oxford Comma", "Walcott" ou "Campus" sont de petites pépites, et les quelques nouveaux titres s'insèrent quais instantanément dans la setlist de ces jeunes gens (le chanteur a un faux air de Roger Federer) : vivement le nouveau disque donc !
Le MySpace de Vampire Weekend, la chronique sur POPnews
C'et un peu après ce moment que se produit le "drame", le type qui va au casse pipe se faire huer (le gars n'y est pour rien mais bon), avant donc le retour de Madness, rattrapés par la manche et qui viendront essayer de consoler une foule éparse. Dommage, mais bon, malgré l'indéniable qualité des Anglais, deux sets dans une journée, c'est triste, même si la seconde voix du groupe a visiblement picolé entre les deux sets. En plus, il a la voix parfois du bonhomme dans South Park qui a eu une trachéotomie (une bière à celui qui me file le nom !), et bref, ça sauve un peu les meubles. Pour le reste, ce sera métro-dodo, malgré ce bon vieux Vitalic qui anime l'autre scène.

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