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L'OL affronte Brondby en coupe d'Europe

Publié le 11 octobre 2007 par Bernard Suzat

Devant la forteresse danoise composée de neuf internationales, les filles de l'OL aimeraient créer l'exploit en Coupe des champions, ce soir (19 h) à Gerland
L'ancien Football club de Lyon va se frotter les yeux ce soir. Car en intégrant la structure Olympique Lyonnais à l'été 2004, l'étalon du football féminin dans la région a bien changé. Au point qu'il revendique une place en quart de finale de la Coupe des champions. Il faudra pour cela se classer dans les deux premiers d'une poule de quatre très relevée et commencer par tenir la dragée haute à Brondby qui arrive ce soir à Gerland avec ses déménageuses.
«J'ai connu la naissance du football féminin. Il faut admettre que les filles qui s'inscrivaient au foot, agissaient souvent pas réaction. On était en plein mouvement de la libération de la femme, et il y avait un petit côté provocateur pour une femme quand elle s'inscrivait au football. Cela n'a plus rien à voir aujourd'hui. Nous avons maintenant de jolies athlètes. Et j'invite ceux qui n'étaient pas attirés par le foot féminin, à venir voir d'eux-mêmes», dit Paul Piemontese dirigeant historique du FC Lyon qui a repris le flambeau de l'OL féminin.Le rendez-vous face à Brondby constitue un événement pour le football féminin lyonnais. La grande foule n'est pas attendue, preuve sans doute que ce sport a bien du mal à se frayer une place dans les méandres de la communication, mais la curiosité sera au rendez-vous. «Les filles seront déterminées. Le but est d'attaquer. On est un peu loin des stéréotypes des hommes qui dans les matches à pression sont beaucoup plus calculateurs. En ce sens le football féminin est différent», explique l'entraîneur Farid Benstiti, formé à l'OL, formidable joueur de poche à l'époque, et qui a d'ailleurs retrouvé la D1 avec l'OL en 1989. «Le destin m'a envoyé de nouveau dans mon club de coeur. Quand je regarde les joueurs de l'OL à la télé, c'est terrible, je suis avec mes fils, avec le maillot, et je suis supporter. J'ai vraiment eu les nerfs contre Glasgow», explique ce garçon qui se décrit en tant qu'entraîneur comme un «ancien disciple de Domenech, Lacombe, du président Aulas, des hommes qu'il a connus au début de l'aventure». Et il le revendique pour appliquer sa version aux féminines: «On insiste beaucoup sur la rigueur, l'organisation». Ce soir, l'OL sera privé de l'attaquante Hoda Lattaf suspendue, de la gardienne Véronique Pons blessée comme Grégory Coupet. Mais pourra compter sur des phénomènes comme Abilly, Cruz, Bretigny et la Brésilienne Katia pour offrir un beau bain de jouvence. Les mauvaises langues pourront toujours dire que l'OL cherchera-là à gagner son premier match européen 2007 à Gerland. C'est un fait, le clin d'oeil serait sympa...
Christian Lanier



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