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Poésie noire dans "Numéro 9"

Par Mahee

La valeur des dessins animés de science-fiction réside dans leur rareté. C’est en cela que Numéro 9, produit par Tim Burton, m’a intéressée : parler d’un futur où la machine aurait vaincu l’homme, où le chaos  et la désolation règneraient et où, dans un dernier souffle de vie, un savant fou, à l’origine de la création du plus terrible instrument de destruction, aurait donné naissance à de petits êtres aussi malins et débrouillards que vulnérables, qui, bien entendu, devront sauver le monde.

Note :


Même si le thème change un peu des autres Pixar, Dreamworks et consorts, on retrouve toujours cette vision manichéenne de la société, avec les gentils (les humains et les petites créatures) et les méchants (les machines). De la même façon que l’équipe est composée d’un leader égoïste et couard, d’une grosse brute sans cervelle qui lui sert de garde du corps et homme de main, d’un génie introverti et un peu fou, d’un gentil peu courageux, d’un autre gentil mais hardi, d’une femme véritable aventurière et enfin de Numéro 9, celui par qui tout commença et finit.

Le film de Shane Acker est d’une très bonne qualité graphique, d’une narration intéressante et rythmée, avec un suspense appréciable – même si loin d’être insoutenable. Les décors sont raffinés et fonctionnent parfaitement, de même que le graphisme des personnages. J’ai bien aimé le début, lorsque le scientifique confectionne les petites créatures. Cela m’a rappelé le début de Coraline. Beaucoup de poésie, noire, cela va sans dire, dans ce dessin animé. Après, l’ensemble manque un peu d’âme, d’émotion. On pourrait s'attacher davantage aux personnages.


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