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Tour du monde en 5 films

Par Gerry14

Gros retard dans l’édition de mon avis dont tout le monde se fiche mais que j’aimerai bien savoir partagé quand même.
Enfin, tout le monde ne s’en fout pas, sinon personne continuerai de venir. D’ailleurs, j’en profite pour vous remercier de votre fidélité et de vos passages même dans les périodes sans posts.

Après les films français, place aux œuvres internationales, à la va-vite.
Grand gagnant : Stephen Daldry et son controversé « The Reader ». Certains y ont vu un film manipulateur et révisionniste cherchant à réhabiliter un monstre, j’y ai vu d’abord une émouvante histoire de sentiments puis une femme autant victime que bourreau, ou plutôt une victime devenue bourreau. A un aucun moment le réalisateur ne cherche ni à justifier ni à excuser les actes commis par Hanna mais seulement à essayer de comprendre ce qui pousser quelqu’un à en arriver à de tels agissements.
D’une facture académique, le film trouve sa force dans son propos, qui est, non pas d’émettre un jugement et de donner des réponses, mais de faire en sorte que le spectateur se questionne. C’est réussi, malgré quelques longueurs sur la fin, en grande partie à l’éblouissante prestation de Kate Winslet qui n’a pas volé son oscar.

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Il y a d’ excellentes idée dans « L’investigateur » du hongrois Attila Gigor. Autant dans son scénario que dans sa mise en scène. Malheureusement, la deuxième partie fait glisser le film du coté du téléfilm consensuel et déjà-vu. Un très bon demi-film gâché…

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La chine nous offre un nouveau mélo bourgeois avec « Memory of Love » de Wang chao. L’idée de départ est belle et prometteuse, soit un chirurgien qui voit arrivé au bloc opératoire sa femme accidentée de la route au coté de son amant, laquelle va perdre la mémoire, l’occasion pour le mari de remiser l’amant au placard et de reconquérir sa belle.
C’est beau mais c’est lent. C’est normal, c’est chinois. Si le pitch séduit par sa nouveauté, le traitement laissera sur le carreau les amateurs de montage MTV.

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Le palestinien Elia Suleiman aura mis 7 ans pour livrer « Le temps qu’il reste », récit de soixante années de conflits en Israël. Le film a divisé et c’est normal. Hormis le fait de m’y être passablement ennuyé, ce qui choque le plus est la prise de position très franche du réalisateur et son propos manichéen.

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Justement, voilà Mushon Salmona, nouveau représentant du cinéma israélien qui n’évoque pas le conflit entre les deux nations mais brosse le portrait de trois ados immigrés en manque de repères et de rêves. Ce n’est pas d’une originalité débordante mais ça a le mérite d’être humain et touchant. Les trois jeunes acteurs sont justes et émouvants. De jolis débuts pour tout ce petit monde !

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