Magazine Football

Domenech show saison 6 épisode 3 : Yougo delire

Publié le 10 septembre 2009 par Levestiaire @levestiaire_net

cogle2

Le miracle s’est produit, la France a enfin gagné un match à sa portée. La Serbie s’est subitement transformée en équipe de France et la France en Roumanie. Un match nul qu’on peut gagner ça rapporte deux points ? Papy Courage se réjouit déjà après un prodigieux,  »on va gagner les 4″, il s’est laissé allé à un délicieux « on va gagner les 2«  .

Les scénaristes du septième épisode du Domenech show nous ont enfin offert de l’inédit. Après les équipes nulles, les équipes moyennement nulles, cette fois les telespectateurs ont eu droit aux bonnes équipes qui en vrai sont nulles. Comme d’habitude notre héros avait livré son équipe type, celle qui prend des buts parfois et qui en marque parfois : à part une charnière qui avait fait ses preuves à l’Euro 2008 face à l’Italie, Benzema était bien sur le banc. Petite perversion des producteurs, l’arbitre était italien,  Domenech pourra toujours rappeler son dégoût des pâtes, si ça jamais ça tournait bien.

 Zigic, il s’appelle Zigic

Mais Raymond n’a pas son texte, du coup il ne sait pas trop comment participer à la défaite du jour. Mais ‘il sait que chaque joueurs connaît parfaitement sa partition pour éviter la victoire. En 13 minutes, ils vont plier le match. Gourcuff  qui écrit Zidane « Ziani » cherche la tête de Toulalan dans la surface, Gignac retrouve ses vieux réflexes de fêtes foraines et plaque un Serbe, Gallas prend l’eau, Lloris est suffisament serein pour passer le ballon à la tribune présidentielle. Puis bizarrement le score affiche soudainement 1-0, Mandanda se retrouve sur le terrain, la charnière est nulle. Dans le temps additionnel de la première demi-heure, Henry ne fait que ce qu’il sait faire : être décisif dans les matchs importants. C’est l’instant que choisissent Ribéry et Gignac pour apprendre la victoire des Feroés sur la Lituanie. Puis la Serbie cède sa place au Montenegro. L’inquétude grandit alors chez Domenech : « et si ses joueurs réussissaient à en planter un de plus ».

Marakaka

Face à d’aussi transparents adversaires tout est possible. Un fois de plus le doute est vite chassé par les frappes d’Anelka. Mais Domenech n’est pas complètement rassuré et  une bonne douzaine d’occasions plus tard,  Henry quitte le terrain, le Ribéry actuel fait son entrée. L’arbitre siffle, Raymond est soulagé les trois points sont évités de justesse. « Il y avait tout! » s’écrie-t-il au micro d’ Astorga persuadé comme toujours qu’un match nul, ça vaut une victoire. « Après ça il ne peut plus rien vous arriver ». Gagner peut-être ?

Le cours Florent

Lloris : Coupet compatit. Expulsé avant la fin de l’échauffement, il a pu apprécier la belle performance de Mandanda.

Sagna : Son problème n’est pas de défendre contre la Serbie mais d’attaquer contre la Moldavie.

Gallas : Au marquage d’Abidal, il a pris l’eau dès le début du match. Malin, il se baisse régulièrement sur les coup francs pour surprendre l’attaquant seul face au but.

Abidal : Aligné pour la première fois à son vrai poste depuis France-Italie, il a tout de suite retrouvé son niveau. Mais pourquoi donc ses entraîneurs de club s’obstinent-ils à le faire jouer sur un côté ?

Evra : Les Serbes avaient promis l’enfer, ils ne pensaient pas à ses dribbles et à ses centres.

Diarra : Il ne savait pas combien de temps Toulalan jouerait à côté de lui, il est donc rentré dans la gueule d’un maximum de Serbes. C’est pas mal. But ou passe décisive ?, demande Vieira.

Toulalan : On l’a vu frapper et centrer, ce n’est jamais bon signe pour le niveau réel de l’adversaire. Evidemment, ça a fait deux fois 6 mètres.

Gourcuff : Cramé, il avait évidemment sa place dans le onze de départ, pardon le dix. Un sacré milieu défensif.

Anelka : Une frappe cadrée, un but, heureusement que Stojkovic et Henry l’ont aidé. Beaux crochets, frappes hors cadre ou positions de hors jeu, Nico n’aime pas choisir.

Henry : On avait un doute sur Stankovic, mais il y avait bien un seul grand joueur sur le terrain hier. Une star, ça se préserve dans le dernier quart d’heure, surtout quand c’est le seul joueur qui peut faire gagner l’équipe.

Gignac : La mauvaise pioche. Domenech comptait sur 90 minutes pleines pour confirmer la Roumanie, il n’a pu que le flinguer au bout de 5.

Benzema : Domenech regrettera longtemps de ne pas l’avoir aligné d’entrée.

Malouda : Il a eu un maillot et s’est échauffé à la mi-temps.

Christian Jeanpierre

Lazovic expulsé rejoint le tunnel et se retourne pour voir le match. Christian, qui connaît bien les règlements internationaux, bondit. « Il a pas le droit de rester là. Il a pas le droit ! »

Domenech tripote son SFR. Du jus de citron dans les yeux, un merci au comité de soutien et c’est dans la poche jusqu’aux Féroé. Pour une fois, pas d’arrogance ? « Quand on répète les matches à ce niveau-là, ça veut dire quelque chose. »


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Levestiaire 1939 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog

Magazines