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De la nécessité de penser à l'interactivité avant de tourner

Publié le 11 septembre 2009 par Ledjam
Comme il ne servirait pas à grand chose de re-résumer ce qui a déjà été très bien expliqué ailleurs, je vous invite à aller faire un tour chez le Publigeekaire. Ceux qui sont déjà familiers avec Orange RockCorps peuvent directement visionner ces spots plutôt chouettes :


On a bien le principe en tête. Une bande de jeunes incarnant un courant musical précis qui nettoient un endroit en utilisant leurs skills uniques. Une fois les trois spots tournés et montés, on réalise que ça se prête bien à une diffusion Internet, et que pour l'occasion on pourrait rajouter une couche de viralité.
Sauf que, comme mentionné plus haut, les spots sont déjà tournés et montés. Et voilà (probablement, je ne connais pas l'histoire de cette campagne), une agence qui se retrouve avec un brief plutôt délicat à résoudre puisqu'on la consulte après la bataille.
Le spot gothique est le seul qui présente quelques maigres possibilités. Sautons sur l'occasion pour faire de l'intégration dynamique comme on peut.
Pour voir le résultat, c'est ici : je clique et je teste
P6Net s'en est sortie comme elle pouvait, en scotchant un prénom dès que c'était possible. Bien entendu, en voulant coller une couche d'interactivité venue de nulle part sur une séquence déjà (bien) écrite, on se retrouve avec une intégration plutôt bancale. Pourquoi mon prénom ? Pourquoi à ces endroits ? Vous avez déjà vu un autoradio qui affiche le nom du titre lu sur une cassette audio ? Ah flûte je peux pas jouer avec les breakdancers ?
L'effet aurait été sans doute rattrapé il y a quelques années, quand on n'avait pas encore trop vu ce genre d'intégrations de typo dans une séquence vidéo.
Par pitié amis annonceurs, faites participer l'agence web dès l'écriture des scénarios si vous voulez fiire dans l'interactif. L'effet n'en sera que mieux intégré, et donc plus saisissant.
Hé mais attendez une seconde... Cette demoiselle tout de noir vêtu au milieu du spot... elle sort délibérément du cadre pour jouer avec les limites du player flash, non ? Ca voudrait dire que la couche de web aurait été déjà pensée au moment du tournage ? Mais alors pourquoi la pertinence des intégrations me hurle-t-elle le contraire ?
via le Publigeekaire et Buzzetcie

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