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Muse :: the resistance

Publié le 13 septembre 2009 par Misterplum

MUSE :: THE RESISTANCE
11+ Uprising
121 Resistance
131 Undisclosed Desires
141 United States of Eurasia/Collateral Damage
151 Guiding Light
161 Unnatural Selection
171 MK Ultra
181 I Belong to You/Mon Cœur s'ouvre à ta Voix
191 Exogenesis: Symphony, Pt. 1 (Overture)
10
1 Exogenesis: Symphony, Pt. 2 (Cross-Pollination)
11
1 Exogenesis: Symphony, Pt. 3 (Redemption)
Muse
The Resistance [Warner]
14 Septembre 2009
Autant vous l'avouer tout de suite : j'ai toujours été un grand admirateur de Muse, des premiers succès du resplendissant Showbiz (Sunburn, Unintended) aux grands hymnes de Black Holes & Revelations (Map of the Problematique, Knights of Cydonia), qui formait pour moi, avec Absolution, une apogée totale en termes de grandeur dans la musique du groupe. Après ça, difficile d'imaginer mieux. Curieux, j'ai lancé The Resistance, et j'ai découvert sans surprise le rock puissant et martelé de Uprising, qui m'a paru, avec ses sonorités spatiales, plutôt plaisant. Tout s'est effondré dès la deuxième piste. Voilà, je suis désolé de l'annoncer : Muse a atteint le summum du ridicule, de l'auto-parodie sans saveur. On découvre des rythmes mécaniques et et artificiels sur Resistance et Undisclosed Desires, qui décrédibilisent complètement leurs intentions grandiloquentes ; le disque alterne des messages de rébellion se voulant politiques (mais finalement dénués de sens) et des chansons d'amour impersonnelles. Le tout est mis en forme de manière assez irritante : la voix geignarde et languissante aux textes fatalistes de Matthew Bellamy (il faut l'étrangler) contraste avec des instrumentations « made in China » (c'est ça, la mondialisation) ; il faut croire que la crise les affecte aussi. Vous aurez également droit, comme promis, à des passages de musique classique. Franchement, le point fort de l'album, c'est Collateral Damage. En seconde partie du Bohemian Rhapsody sauce Mille et une Nuits United States of Eurasia, vous vous imaginez sûrement, avec un titre pareil, qu'il s'agit d'un morceau destroy. Détrompez-vous : c'est une Nocturne de notre cher Frédéric Chopin. De quel droit la rennomment-ils d'une façon aussi barbare ? Le meilleur passage de l'album n'est même pas d'eux : c'est beaucoup dire. Autrement, la musique classique reprend dans leur pièce en trois parties Exogenesis: Symphony. Les passages au piano sont sympathiques ; cette beauté musicale est réduite en lambeaux par l'entrée du chant (pitié) du grand Matthew Bellamy, qui râle ici comme un chien battu. J'avais du respect pour Muse, je n'en ai plus. Mieux vaut qu'ils s'arrêtent tout de suite, ils sont en train de dilapider leur belle image. Après, en temps de crise, peut-être que le jackpot les intéresse plus que la reconnaissance.
3/10


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