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Désaccords diplomatiques

Publié le 14 septembre 2009 par [email protected]

Barack Obama ayant nommé récemment un nouvel ambassadeur à Paris, en la personne de Charles Rivkin, Le Figaro (14/09/2009) brosse, sous la plume d’Alain Barluet, un portrait de ce diplomate atypique, venu du monde de l’entertainment hollywoodien, et non du sérail politicien. Aphorisme apprécié par Charles Rivkin, ce précepte quasi-paradoxal de Thomas Paine : « Le désaccord est la forme la plus élevée du patriotisme ». Il s’agit certes du « désaccord constructif » (constructive dissent), mais comment ne pas voir ainsi en Mr Rivkin le digne épigone du Prince des diplomates, Talleyrand ? Auquel on prête tant de mots paradoxaux, comme cette injonction à ses collaborateurs, exemplaire du concept de double contrainte cher à l’École de Palo Alto : « Pas de zèle à m’obéir ! » Autres précurseurs de Talleyrand et de Charles Rivkin, ces gouverneurs espagnols des Amériques, sous le règne de Philippe II : leur devise consistait dans la formule programmatique « Se obedece pero no se cumple » (On obéit, mais on n’exécute point) !

 

Charles H. Rivkin
 Charles Rivkin, ambassadeur des États-Unis en France 

(source photographie : site http://french.france.usembassy.gov/)


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