Magazine Cinéma

L'armee du crime

Par Giuglio

19096724.l'armée du crime.jpg

Réalisé par Robert Guédiguian

Avec Simon Abkarian, Virginie Ledoyen, Robinson Stévenin Plus...

Film français.

Genre : Historique

Durée : 2h 19min.

Année de production : 2008

Distribué par StudioCanal

Résumé:

Dans Paris occupé par les allemands, l'ouvrier poète Missak Manouchian prend la tête d'un groupe de très jeunes juifs, Hongrois, Polonais, Roumains, Espagnols, Italiens, Arméniens, déterminés à combattre pour libérer la France qu'ils aiment, celle des Droits de l'Homme.


Dans la clandestinité, au péril de leur vie, ils deviennent des héros.


Les attentats de ces partisans étrangers vont harceler les nazis et les collaborateurs. Alors, la police française va se déchaîner, multiplier ses effectifs, utiliser filatures, dénonciations, chantages, tortures...


Vingt-deux hommes et une femme seront condamnés à mort en février 1944.


Dans une ultime opération de propagande, ils seront présentés comme une Armée du crime, leurs visages en médaillon sur un fond rouge placardés sur les murs de toutes les villes du pays.

Ces immigrés, morts pour la France, entrent dans la légende.


C'est cette belle et tragique histoire que raconte le film.

Mon avis:

Prenant quelques libertés avec l'histoire pour la cohérence de son scénario, Robert Guédiquian nous sert un film militant et  hélas plutôt mal construit.

La crudité des images et la violence de certaines scènes  n'apportent pas grand chose.


J'ai trouvé le  film décousu, l'émotion s'y fait rare .

Le fond,  certes, milite pour la bonne cause mais apparait froid, légèrement Stalinien et ne m'a pas du tout convaincu.

J'ai personnellement préféré sur le même sujet : l'affiche rouge de Franck Cassenti dans les années 75 et qui avait reçu le prix Jean Vigo en 1976.

Le rythme et le montage de "l'armée du crime" de Guédiguian semblent approximatifs, offrant des longueurs et une certaine mollesse dans la mise en scène faisant retomber l'attention du spectateur.


Beaucoup d'insistance et de redondances rendent finalement  le film long, semblant parfois interminable.

Décevant!

Il ne suffit pas d'être "de gauche" pour réaliser un bon film.

On peut voir à la rigueur... si on y tient...

1 Vidéo

Lien version"Comme au Cinéma.com"

Lien version "NouvelObs.com"


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Giuglio 25 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines