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Un yeti peut en cacher un autre

Publié le 17 septembre 2009 par Carmel

J’ai toujours été fasciné par les créatures préhistoriques qui auraient survécu depuis les temps anciens. Et qui vivraient là, à nos côtés. Dans des contrées reculées ou dans de paisibles banlieues. A jamais dissimulées malgré les trésors technologiques déployés pour les débusquer. Aaaaaaah… le monstre du Loch Ness, Nessie pour les intimes, je rêve encore d’être le 1er à le photographier à l’ère numérique… Ne riez pas ! Merci. D’abord parce qu’il faut toujours préserver l’enfant qui sommeille en nous.  Ensuite parce qu’Y. Coppens, célèbre paléontologue (qui a dit aussi beaucoup de conneries) et papa de Lucie, a participé récemment à une expédition sur les traces du yéti.

Et bien moi pour tout vous dire, je l’ai vu. Le yéti. Et pas plus tard que samedi.

Le yéti se baladait entre Bordeaux, Latresne et Sauveterre-de-Guyenne. Sur la rive droite de la Garonne. Hirsute comme il se doit. Mi homme-mi enfant. Vêtu comme un hooligan après une baston. Short rouge, tee-shirt vert. Oui, le yéti s’était levé de son canapé. Oui, le yéti avait lâché sa PSP et son I-pod pour enfourcher un VTT. Oui Ugo, mon ado mollasson, s’est payé un VTT TRAKKER chez Culture-Vélo avec son argent de poche et m’a accompagné samedi pour une petite balade. 1 heure 30 quand même. Et ce pour la seconde fois en 7 jours. Certes, le VTT a essentiellement connu les joies de la piste cyclable. Mais il s’est tout de même aventuré pour la 1ère fois sur une côte boisée.

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Pour le coup, j’ai ma photo numérique, ma preuve !

Donc Ugo découvre le sport. Avec les parents qu’il a, la pression était devenue trop forte. Le barrage qu’il avait érigé depuis tout petit a cédé. Samedi, VTT. Dimanche, golf. Et mercredi, boxe éducative. Sans compter le sport au collège : 2 heures d’endurance sous la pluie mardi. Mais là, il s’est vengé. Je lui avais dit le matin : « Ugo, ne fais pas honte à ton père. C’est de la course à pied. Je t’ai refilé mes ASICS NIMBUS 10 qui ont fait le marathon de Rome, tu dois être dans les 1ers ». Il a fini dans les derniers. Trop de vent, trop de pluie soi-disant. Preuve que le matériel n’est pas si important que çà dans mes résultats. Preuve surtout qu’Ugo et moi sommes différents. Ugo fait du sport par plaisir, il ne recherche pas la performance. Ce qui le rend heureux c’est de pédaler, d’être dans la nature et d’être avec moi. Cette joie de vivre, cette insouciance  nous a valu d’être dépassés par une jolie cycliste en tenue de ville. Sur un vélo de ville. Sans vitesse. Alors que nous taquinions allégrement les 10 km/h… impossible pour moi de le supporter, je lui ai fait gravement remarqué comme disent les djeuns… sans aucun résultat. C’était très con de ma part, j’ai pas d’autre mot, je me suis excusé depuis.

Amies lectrices scandalisée par mon comportement, positivons. Finalement plus besoin de rechercher la bête préhistorique, le yéti ou Nessie. La bête préhistorique est en moi et elle se réveille chaque fois que je fais du sport ! Si quelqu’une a un appareil photo numérique, vous pourrez la voir dimanche matin sur les plages du Porge. Et vendre le scoop à CHOC ou ENTREVUE.

Quant au VTT notre nouvelle passion à nous les hommes et demi-hommes (je parle d’Ugo…) de Malin Ma ligne… dès que l’ado mollasson aura commandé des jambes musclées au Père Noël, on attaquera les parcours en forêt… si quelqu’un(e) a des tuyaux sur les endroits sympas à découvrir, on est preneurs !

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