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Université Populaire 06

Publié le 20 septembre 2009 par Jfa

Les réunions de bureau de l’université Populaire 06 sont, aussi, des moments (très) conviviaux. Elles se déroulent chez moi, on travaille (très sérieusement, avec un président de séance impitoyable quant aux prises de parole et au respect de l’ordre du jour) de 20h à 21h, 21h 15, puis on mange…

Celle de vendredi dernier n’a pas dérogé. Après discussion et vote pondéré, nous avons décidé d’inviter, en tant qu’intervenants spéciaux cette année, Michel Onfray, bien sur, mais aussi Emmanuel Todt, en les défrayant, mais en respectant le principe de gratuité qui fonde ces UP. En cas d’indisponibilité de ces deux-là, nous en avons pré-sélectionnés d’autres pour apporter à notre modeste UP le lustre et la notoriété de personnalités nationales qui, par ailleurs, ont des choses fortes à dire et à faire discuter.

Nous avons établi la première partie de notre programme jusqu’aux premiers jours de janvier avec une très forte proportion d’intervenants universitaires, en les renouvelant ainsi que les thèmes, les autres étant des gens qui maîtrisent aussi remarquablement leurs sujets.

Le bureau présente un bel éventail d’opinions issues de toute la gauche et des Verts et la discussion d’en-cours boire et manger a été animée tout en restant chaleureuse, car nous savons que ce qui nous rassemble est bien supérieur à nos divergences. Un visiteur tardif aurait été incapable de dire qui était vert, rouge ou rose tant les paroles des protagonistes étaient celles de personnes libres.

Après validation des dates proposées par les intervenants, vous trouverez d’ici la fin du mois sur le blog de l’UP 06 le programme avec les dates et les lieux en souhaitant que tous les niçois et voisins, lecteurs de ce blog et d’autres, y participent, avec une grande qualité d’écoute, mais aussi avec la ferme expression de leurs convictions.

- “Sous le gouvernement le plus à droite de la Ve République, avec des contre-pouvoirs réduits comme peau de chagrin, un parlement au pas cadencé, une opposition évaporée, un syndicalisme en phase terminale, des médias aux ordres, le despotisme, c’est internet. La fin de la démocratie, c’est le web. Le danger totalitaire, c’est la vidéo amateur. On connait la loi de Godwin, selon laquelle, plus une discussion en ligne s’allonge, plus on a de chance de voir surgir la comparaison avec le nazisme ou la reductio ad hitlerum. Je propose de la compléter par la loi de Duhamel, qui veut que plus le sujet de la controverse est grave, plus grandes sont les chances d’en incriminer le web”. ARHV.


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