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Autopsie d’un cadavre – Le PQ est mort. Vive l’indépendance!

Publié le 20 septembre 2009 par Politicoblogue
Pauline Marois

Pauline Marois

Si des élections avaient lieu demain, il est à parier que le Parti libéral du Québec les remporterait. Pourtant, M. Charest et ses semblables ont largement démontré qu’ils sont Canadiens et que ce sont les intérêts du Canada qu’ils défendent. La mission libérale consiste à démantibuler le Québec pour le garder sous sa botte et enrichir, au passage, les amis du parti, avec l’argent du peuple.

Les Québécois ne sont pas idiots. Ils voient clair. Ils voient clair dans le jeu des libéraux mais aussi, dans celui du Parti québécois. Ce qui distingue Charest de Marois tient à peu de chose : l’un provient du camp ennemi et l’autre, de celui des traitres. Faux maîtres et faux frères. Les réactions de ces deux chefs sont pour ainsi dire interchangeables. Il fallait, dans le cadre du Moulin à Paroles, entendre Pauline Marois décrier la lecture du manifeste du FLQ en ces termes : « C’est une pièce d’histoire et ce n’était pas inutile de le lire (…) mais moi, je n’aurais pas applaudi si vous voulez mon avis ». On ne s’étonne pas que la dame soit allée jusqu’à suggérer que les cours d’histoire se donnent en anglais. On ne s’étonne pas qu’elle ne se prononce pas sur la fréquentation obligatoire des cégeps français. D’ailleurs, sur ce point, les deux partis s’entendent comme larrons en foire. Anglicisons les Québécois et les immigrants afin de les aider à se trouver un emploi dans un Québec qui a pour langue officielle le français.

Le problème du PQ, est qu’il est devenu péquiste. On ne se bat pas au PQ pour faire l’indépendance du Québec mais pour le péquiciser. Les péquistes vendent du PQ. Ils vendent du politiquement correct, des accommodements, des cartes de membre. Dans l’espoir naïf de séduire les fédéralistes, ils tournent le dos au RRQ, à Patrick Bourgeois, à Pierre Falardeau, à Jean-Claude St-André. Ils ne conquièrent personne. Ils perdent des appuis. Des plumes.

Le PQ s’est tellement tiré dans les pieds qu’il se déplace à genoux. Il rampe, se tortille. Il est un ver planté dans l’hameçon canadien pour attirer le poisson qui attire le requin.

On dit « se battre » pour l’indépendance. « Se battre » implique une volonté de fer, une foi inébranlable, des reins solides ; donner des coups, en esquiver, en recevoir, user de stratégie, ne pas faire de cadeau, prendre l’adversaire par surprise, le déstabiliser, ne pas le perdre de vue et ne pas perdre de vue l’enjeu final qui est la victoire. « Se battre » pour l’indépendance ce n’est pas faire de beaux yeux à l’ennemi, lui tendre la joue, la main, lui roucouler des mots doux, donner son avis, parler pour soi-même et parler à travers son chapeau.

C’est lutter contre la mort.

Le PQ est à bout d’imagination. Ses changements successifs de chef n’ont contribué qu’à le dépolitiser davantage, le rendant insignifiant, inoffensif, hors combat.

Mais la volonté de faire du Québec un pays reste bien vivante. C’est à nous Québécois de trouver le moyen et le chemin le plus court pour y parvenir.

Vive l’indépendance !

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LES COMMENTAIRES (1)

Par Anon
posté le 08 octobre à 20:44
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Le PQ est mort parce que l'idee de l'independance du Quebec est morte en 1996. C'est une ideologie vide, sans sens dans le monde d'aujourd'hui.

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