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Comme dans un miroir...

Publié le 23 septembre 2009 par Exnight
Comme dans un miroir...J'en ai déjà parlé à plusieurs reprises. Deux fois pour être exact. Mais si je ne m'étais pas fait un peu violence, vous y auriez eu droit au moins deux fois par semaine. Car 500 JOURS ENSEMBLE est, depuis l'apparition de la première bande-annonce sur Internet, le film de mon coeur, ce film qui vous convint dès les premières images. Ces images de Zooey Deschanel, de son sourire gracieux, de ses yeux bleus grand ouverts. Celles aussi de Joseph Gordon-Lewitt, de son regard mélancolique, de son sourire gêné aussi.
Quelques jours avant de voir le film (en projection presse), je m'angoissais pourtant. Quand on s'emballe aussi vite pour un montage de 2 minutes, voir l'ensemble d'1h30 a largement de quoi vous décevoir. Sauf qu'il y avait un petit quelque chose dans la bande-annonce, ce truc qui vous fait penser que ce n'est pas n'importe quel film avec de belles images, de beaux acteurs et une belle histoire.
Le fameux jour est donc arrivé. C'était il y a deux semaines. Comme j'aime à le répéter souvent, je vais beaucoup au cinéma. Tous les ans, je vois énormément de films, des vieux, des neufs, des en anglais, des en français, des en plein d'autres langues, des chiants, des divertissants... Bref, plein de films. C'est donc très régulièrement qu'un film me choque, me révulse, m'emporte, me fait pleurer ou me met en colère. Au cinéma, il n'y a rien de pire que l'indifférence. Un film doit me fait réagir, en positif comme en négatif. En 30 ans, mon appétit cinéphile m'a donc fait à peu près goûté à toute sorte de réaction.
Celle que m'a offerte 500 JOURS ENSEMBLE allait pourtant s'avérer inédite. Je suis en effet sorti de la salle de projection avec la sensation très très étrange de m'être regardé dans un miroir. Bon, évidemment, Joseph Gordon-Lewitt est bien plus beau-gosse que je ne le suis mais vous aviez sûrement bien compris que ce n'est pas ce genre de miroir auquel je fais référence. Celui dont je parle, c'est le miroir de l'âme, celui qui va chercher au fond de vous ce qui vous fait vibrer et surtout vous fait souffrir. De scène en scène, de réplique en réplique, j'étais confronté à mes propres désirs, mes propres peurs, mes propres peines et évidemment mes propres obsessions et névroses - le tout dans un univers si proche du mien qu'il m'a empêché de m'évader, de regarder ailleurs.
Bien sûr, ça m'arrive tout le temps de me retrouver dans un personnage, dans une situation, une réplique, une scène mais jamais dans un film entier. J'aimerais dire que c'est agréable comme sensation, qu'on se sent moins "seul", mais non : ça fait terriblement mal. J'ai du mal à l'expliquer. Il faudrait que j'aille voir un psy pour ça...
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je ne rentrerais pas dans les détails du film. De toute façon, avec ce que je viens d'écrire, il sera facile de comprendre une fois que vous l'aurez vu. Mais je peux vous dire un truc : mardi prochain, j'y retourne... Mon coeur risque encore de se briser mais je vais affronter ça une bonne fois pour toute... OU PAS !

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