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Graine de violence d’Evan Hunter (Ed McBain)

Publié le 26 septembre 2009 par Angelita

Graine de violence d’Evan Hunter (Ed McBain)

Richard Dadier obtient le professeur d’anglais dans une école professionnelle, Les Travaux Manuels, secteur nord.

Il est marié à Anne qui est enceinte de 6 mois.

Enseigner et discipline sont les maîtres mots de Richard car les classes sont difficiles et il veut réussir son enseignement mais aussi que les élèves s’intéressent.

Il prépare à la perfection ses cours, mais les journées sont chamboulées et le programme qu’il veut accomplir ne peut se faire.

Il empêche le viol d’une de ses collègues. Il passe pour un héros mais sera vite agressé dans la rue avec un de ses collègues.

Il ne perd pas la foi, il raconte ses journées à Anne, il est séduit par sa collègue professeur mais il tient bon.

On lui confie la préparation de la fête de Noël. Il obtient de très bons résultats mais ne pourra pas voir le spectacle.

A force de persévérance, il continuera son année scolaire et obtiendra, si l’on peut dire, le respect de ses élèves.

Livre publié en 1954.

Les noirs n’ont pas les mêmes possibilités que les blancs en matière d’éducation et se retrouvent souvent parqués dans des écoles « dépotoirs»  où il ne leur est pas possible de faire des études, même s’ils sont brillants.

Dans ces écoles, il est difficile pour les professeurs de prévoir ce qu’ils vont faire car une journée ordinaire peut se transfoermer en quelque chose d’imprévisible.

Malgré la foi en leur métier de professeur, essayer d’enseigner est le plus difficile car tout peut échapper au professeur s’il n’y prend pas garde, surtout sa sécurité. La discipline ne suffit pas car les élèves ne veulent pas la comprendre et certains n’ont pas envie d’étudier. Ils préfèrent se fondre dans la masse.

Des punitions, des exclusions peuvent entraîner de graves représailles et la violence est toujours latente.

Les écoles professionnelles sont jugées par tous comme mauvaises : parents, enfants, professeurs. Un petit nombre d’élèves y réussit, c’est toujours ça de pris mais ce n’est pas suffisant.

Si vous vous attendez à retrouver Ed McBain et ses enquêtes du 87° district, vous serez déçu mais ne partez pas car ce roman nous donne une fine analyse de la société américaine des années 50.

Lu dans le cadre du prix littéraire des bloggeurs de George Sand. J’ai fini, c’était mon dernier livre.

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