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Mourir au Canada (câlisse)

Publié le 26 septembre 2009 par Martinpetit

Tout le monde a son Pierre Falardeau.  Certains ont leur Pierre Falardeau sur un pied d’estale, dans leurs souvenirs de jeunesse, dans leur filmographie, sur leur liste noire et d’autres l’ont là où ils pensent.  Peu importe où vous pensiez l’avoir, vous ne l’avez plus.  Le monde a perdu Pierre Falardeau.

Mon Pierre Falardeau, c’est celui du temps des bouffons, d’Elvis Gratton (le premier) c’est celui avec qui j’ai travaillé à la radio il y a 3 ans.  Un Pierre Falardeau qui venait d’arrêter de fumer, faisait du ski de fond, m’empruntait des DVD de Mario Jean.  Un Pierre Falardeau qui brûlait toujours de ne pas en dire assez sur son besoin de pays.

Pierre Falardeau incarnait une façon de faire de la résistance politique/culturelle.  Il laisse un héritage important (difficile à cerner tant il était lui-même hors norme), appelons ça un flambeau imaginaire.  Pierre Falardeau s’est éteint, dans son cas, puisqu’il brûlait, c’est la meilleure façon de me l’expliquer.

salut mon Pierre

pierre


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