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Cancer du Sein : Octobre Rose pour Vaincre Facilement Vos Réticences au Dépistage

Publié le 27 septembre 2009 par Frédéric Duval-Levesque

« La rencontre avec le cancer du sein doit changer. Elle est en train de changer. »

C’est par ces mots que le Pr Dominique Maraninchi, président de l’Institut national du cancer (INCa) a ouvert la conférence de presse de lancement de la cinquième édition d’Octobre rose, le mois de sensibilisation en faveur du dépistage organisé du cancer du sein.

« Après des années d’hésitation, l’État a décidé d’offrir ce service à l’ensemble de la population. Et il ne s’agit pas d’une action au rabais mais d’un service de qualité », a-t-il déclaré.

Cinq ans après la généralisation du dispositif, plus d’une femme sur deux parmi toutes celles qui y ont été invitées (52,5 % des 50 à 74 ans) y a eu recours, soit une augmentation de 12 % en quatre ans. Le taux de cancers diagnostiqués est de 6,3 pour 1 000 femmes dépistées ; 6,4 % le sont à la suite de la seconde lecture, un atout majeur du programme. La majorité des cancers dépistés le sont à un stade précoce de cancer in situ ou de cancers invasifs de taille inférieurs à 10 mm sans envahissement ganglionnaire. Ce qui augure d’un taux de survie à cinq ans de 90 % avec un recours moindre à une chirurgie lourde et mutilante, à la radiothérapie et à la chimiothérapie. Le dispositif est donc « simple et efficace » et il bénéficie de critères de qualité exigeants : expertise de radiologues sélectionnés (500 mammographies par an pour et au moins 2 000 supplémentaires pour la deuxième lecture) ; matériel faisant l’objet de normes strictes (2 contrôles par an) avec, depuis février 2008, la possibilité de recourir à la mammographie numérique.

Reste que le dépistage organisé « doit encore convaincre ». Plus de 40 % des 8 millions de femmes éligibles pendant deux ans invitées à se faire dépister gratuitement et sans avance de frais ne le font pas soit parce qu’elles ont recours au dépistage individuel (10 %), soit parce qu’elles ne se font pas dépister.

Série télé et roman-photo…

Pour les convaincre, l’édition 2009 d’Octobre rose met l’accent sur les qualités du programme national et tente de vaincre les freins psychologiques et les résistances au dépistage. « Le dépistage doit s’inscrire dans la vie des femmes », a souligné Anne Ramon, directrice de l’information des publics (INCa). Grâce à un partenariat exceptionnel avec la série télévisée à succès « Plus belle la vie », l’INCa espère toucher le plus de femmes possible, en particulier la population des plus vulnérables : « Nous sommes regardés par 6 millions de téléspectateurs tous les soirs », explique Cécilia Hornus (Blanche), l’une des comédiennes qui a accepté de participer à la campagne de sensibilisation. « Si cela peut inciter les femmes qui ne seraient pas allées d’elles-mêmes, c’est une bonne chose », renchérit Sylvie Flepp (Mirta). Dans le spot radio (RTL et Nostalgie) qu’elle a enregistré, elle leur dit : « Faire comme tout le monde, ça simplifie la vie ». Un roman-photo distribué à 2 millions d’exemplaires dans le magazine « Version Fémina » vient compléter le dispositif tandis que quelque 50 000 affichettes, 200 000 cartes postales, des jetons de caddies, des mugs seront largement diffusées. Des actions spécifiques seront également conduites en direction des femmes des départements d’Outre-mer et des populations migrantes (via les radios de la diversité et les associations).

Un programme d’information spécifique a aussi été conçu pour les professionnels de santé concernés : médecins traitants, gynécologues, médecins du travail et pharmaciens afin de leur fournir l’information nécessaire.

Source : Quotimed.com

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