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L'UE a donné son accord ce lundi 15 octobre au principe de nouvelles sanctions contre la Birmanie, comprenant notamment un embargo sur les bois et métaux birmans, mais si elles pourraient encore être modifiées en fonction des résultats de la mission de l'envoyé spécial de l'ONU Ibrahim Gambari.Dans un texte adopté lundi à Luxembourg, les ministres européens des Affaires étrangères "jugent nécessaire d'accroître la pression directe sur le régime" de Myanmar, au travers notamment "un embargo sur les importations de produits forestiers, miniers et des pierres précieuses" ainsi qu'un embargo sur les exportations européennes d'équipements destinés à ces secteurs.
"Prête à réexaminer, amender ou renforcer ces mesures"
Dans le même temps, l'Union européenne, qui aura besoin encore de plusieurs jours pour rédiger les textes permettant l'entrée en vigueur concrète de ces sanctions, se déclare "prête à réexaminer, amender ou renforcer ces mesures à la lumière des résultats de la mission de M. Gambari et des développements sur le terrain".
Ibrahim Gambari est actuellement en tournée en Asie. Lundi à Bangkok, il a exigé que la junte cesse immédiatement ses arrestations d'opposants et jugé "extrêmement troublantes" les informations sur la poursuite d'interpellations, d'interrogatoires et d'actes d'intimidation en Birmanie.
L'UE avait indiqué dès la fin septembre, après le début de la répression par la junte du mouvement de contestation populaire lancé par les moines bouddhistes, qu'elle préparait de nouvelles sanctions.
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