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30 publicitaires dans l’oeil d’Olivier Roller

Publié le 27 septembre 2009 par Lilzeon

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Le photographe Olivier Roller représenté par Olivier Ripoll nous emmène dans les coulisses du pouvoir. Fixation qu’il mène depuis quelques temps armé d’un traitement blanc, hallucinogène.

Esquisse de compréhension de la lubie d’Olivier :

« L’idée du pouvoir… Je n’ai pas connu mon père, et sans doute qu’à travers la photo de ces gens là je cherche mon père. Ce sont des types qui pourraient avor l’âge de mon père. C’est intéressant d’ailleurs, je me pose cette question là : quand je vais vieillir, mon espèce de père que je n’ai pas connu sera mort de toutes façons car l’âge fait que… Et est-ce que j’aurais encore envie de photographier ? J’en sais rien. Peu importe. Depardon, c’est un super photographe qui est devenu un super cinéaste, il a fait des choses très justes dans le cinéma et aujourd’hui il ne se considère plus comme un photographe. Il a trouvé autre chose et donc il peut il y avoir plusieurs périodes dans la vie. On est pas obligé de faire toute sa vie la même chose, mais quand on le fait, il faut le faire avec tout ce qu’on a dans soi. Il faut que ça prenne du temps. Si t’es honnête, il y a quelquechose qui en résulte. Mais les photos, je les fais pour moi. Je me dis pas que je vais les montrer. Il se trouve que là, il y a le début d’un embryon d’une reconnaissance dans la presse et qui commence à venir en dehors de la presse. Il y a une expo à Arles cet été, qui va aller dans d’autres lieux, dans des centres d’art de toute l’Europe. Il y a quelquechose qui est en train de prendre, et ça m’embête presque, parce que du coup ça va m’échapper. »

Hervé Brossard, Philippe Calleux, Benoit Devarrieux, Jean Feldman, Jacques Séguéla, Eric Tong Cuong, Jean-Pierre Villare sont ainsi mis en lumière, de manière crue mais en les rendant de façon dérangeante, beaux.

Intéressant de voir que ces publicitaires de haut vol, habitués à penser par-delà un brief créatif, devienne brief eux-mêmes : un regard, une attitude, une pose, statique, qui sont censés délivrer un message à un public « cible ».

Les publicitaires deviennent le média dans ce cas. Et on se rend compte de la froideur du message vertical, violent, irréductibe, jeté si mal compris.

A voir d’urgence !


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