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If You Shout Maybe They'd Stop And Won't Kill

Publié le 14 juin 2009 par Juliet
Je comptais pondre un truc fabuleusement inspiré mais je doute que ça soit possible, je suis désormais beaucoup trop limitée niveau temps, c'est à dire 2h d'internet/ jour jusqu'à nouvel ordre, soit en gros le 3 juillet ce qui est dur pour les semi-geeks de mon espèce. Donc voilà, tout ça pour dire que je ne suis pas morte, je vais même étrangement très bien. Contre toutes attentes, j'ai été admise en hypokhâgne au lycée du Parc pour l'année prochaine, ça m'a flatté l'ego et j'appelle ça mon parachute doré, mais après être allée faire un tour sur leur site et consulter leur liste de lectures conseillées, mon enthousiasme a été un pue anéanti. Il y a aussi la perspective de devoir reprendre le latin qui ne m'enchante guère (et la perspective de vraiment être obligée de travailler tant que j'y pense), donc en fait si vous pouviez tous croiser les doigts pour moi le 3 juillet histoire que je réussisse le concours de Sciences Po, ça serait vraiment sympa, et ça m'éviterai bien des souffrances à venir (comme une pendaison ou un plongeon dans le Rhône au bout de deux semaines et demi d'hypokhâgne par exemple).
If You Shout Maybe They'd Stop And Won't Kill
La photo est pour Camille/KissBang, qui m'a fait parvenir dans le cadre de mes révisions cette merveille du 7° art qu'est DIG!. Ce film est exceptionnel, mais nous sommes un peu en conflit sur le cas de Courtney Taylor, homme qui bizarrement m'intéresse plus que Heidegger et Hegel réunis. Sinon Bac j-5, j'ai déjà passé l'oral d'arts plastiques mercredi, oral pendant lequel j'ai réussi à caser la vision tridimentionnelle de la musique selon Patrick Wolf. L'examinateur avait l'air intéressé, je tiens peut être là un futur adepte. Voilà pour le mot de la fin.
/ Bon je suis parvenue à négocier quelques minutes supplémentaires de web pour aujourd'hui (comme quoi adopter l'expression faciale du rat mort depuis longtemps et tout juste déterré, ça marche parfois), j'ai décidé d'allonger de quelques lignes ce vague article, avec un special report de mes intensives révisions. J'ai passé 5h30 dans ma chambre cet aprem, écrasée sur mon lit avec mon classeur de philo. Bon, sur ces 5h30 y'en a une partie qui a été occupée par des parties endiablées de Tetris et des moments de simple assoupissement, mais quand même, j'ai relu la moitié des cours de l'année. Parfois l'écriture est bizarre, on pourrait retracer les moments où le sommeil m'a emporté en philo, la faute de la digestion ou d'autres éléments périphériques et habituels de la vie du lycéen (ceux qui connaissent Tournon et le parking Georges Brassens comprendront). Parfois y'a des choses étranges inscrites dans la marge, comme "cf exemple du tuberculeux", et je ne sais vraiment plus à quoi ça correspond. Y'a des citations de la prof aussi: "Vous êtes une classe gore", "Juliet tu te retourne ou je deviens violente","Les TL ils auront plus seulement des bleus à l'âme mais aussi sur les bras bientôt". Oh on a passé une année formidable, cet endroit va me manquer, ça va être triste de ne plus avoir la CPE qui vient m'agresser à 22h30 parce que j'ai eu le malheur de regarder pourquoi y'avait encore de la lumière dans le couloir, ou de s'entendre dire par le prof d'espagnol qu'on aurait plus sa place chez les Jésuites que dans son cours. J'ai envie de faire un article "nostalgie des années lycée". Je vais réfléchir à la pertinence de la chose.

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