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Le monde imaginaire de Dogora

Publié le 30 juillet 2009 par Choeurschorales

L’œuvre Dogora est atypique à plusieurs niveaux. C’est d’abord une cantate pour chœur mixte, chœur d’enfants et orchestre symphonique. Au total, 300 musiciens et choristes pour une œuvre composée et réalisée par Etienne Perruchon.
Un film, réalisé par Patrice Lecomte illustre cette ode à la vie. Et puis surtout, c’est la particularité de Dogora, c’est le Dogorien , la langue inventée par Etienne Perruchon pour cette œuvre qui donne une grande liberté d’interprétation aux groupes et aux spectateurs.
Sur certains points, Dogora n’est pas sans rappeler Itaipu de Philip Glass, chanté en Guarani traditionnel, langue tribale du sud du Brésil (à écouter ici). Philip Glass développe sur cette œuvre orchestrale un hommage à l’immense barrage Itaipu au sud du Brésil.
Dogora est de cette veine. Les chœurs sont organe de puissance. Or contrairement au violent Carmina Burana de Carl Orff ou au puissant Itaipu, Dogora est un hymne à la vie. On semble découvrir une civilisation perdue et oubliée avec sa douceur représentée par les voix d’enfants et sa puissance avec cette ouverture sur un piano lançant la place aux 300 musiciens et choristes de l’ensemble.
Crée en 2004, Dogora n’a pas réellement quitté la scène. Après le film "Dogora, ouvrons Les yeux" de Patrice Lecomte, plusieurs chœurs amateurs et professionnels ont interprété l’œuvre.
Etienne Perruchon est de retour avec le Brass Band des Savoie dirigé par Martial Renard. pour une nouvelle version.
Le caractère unique de cette œuvre hors du commun dégage un message universel et plein de vie.
La semaine dernière à Clermont Ferrand, Dogora retrouvera la scène le 24 octobre à Roanne.

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