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Par François Monti
"The last image was too immediate for any eye to register. It may have been a human figure, dreaming of an early evening in each great capital luminous enough to tell him he will never die, coming outside to wish on the first star. But it was not a star, it was falling, a bright angel of death. And in the darkening and awful expanse of screen something has kept on, a film we have not learned to see… It is now a close-up of the face, a face we all know…"
(457 signes espaces inclus)
"La dernière image avait été trop brève pour qu'on en conserve le souvenir. Peut-être était-ce une silhouette humain, rêvant d'une soirée dans chaque grande capitale assez brillante pour dire qu'il ne mourrait jamais, à l'heure où l'on fait un voeu en voyant la première étoile. Mais ce n'étrait pas une étoile, cela tombait comme un ange de mort étincelant. Et sur l'écran effrayant devenu obscur quelque chose a continué, un film que nous n'avons pas appris à voir... C'est maintenant un visage en gros plan, un visage que tous nous connaissons."
pp 663, "Rainbow", Plon 1975, trad. Michel Doury (548 signes, espaces inclus)
“Hacía demasiado poco tiempo que había aparecido la última imagen para que ningún ojo pudiese registrarla. Pudo haber sido una figura humana que soñara con un temprano anochecer en todas las grandes capitales lo bastante luminosas como para decirle que jamás moriría, una figura humana saliendo a expresar un deseo ante la primera estrella vespertina. Pero no era ninguna estrella, era un brillante ángel que caía, un ángel de la muerte. Y, en la penumbrosa y terrible extensión de la pantalla, algo ha continuado, una película que no hemos aprendido a ver… Ahora se ve un primer plano de la cara, una cara que todos conocemos…”
p.1147, “El arco iris de la gravedad”, Tusquets 2002, trad. Antoni Pigrau (628 signes, espaces inclus)
On comprend donc l’ampleur du défi que s’est lancé traducteur pour le petit dernier de l'homme à tête en papier kraft, mais je me dit également que ça aurait pu être pire s’il avait eu le malheur de venir d’Espagne.

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