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Le bonheur n'a pas de cause

Publié le 05 octobre 2009 par Valabregue

Le bonheur n'a pas de cause.

C-possible, le site de la pensée et des initiatives non jetables, étoffe mois après mois le champ de ses préoccupations.
Dans un univers Internet de plus en plus soumis au trafic sponsorisé du maître du monde qu’est Google, l’accès aux informations qui pourraient faire évoluer est une question majeure.

Nous rendons compte pour cet éditorial des propos de Denis Marquet, dans une conférence débat tenue par le club de Budapest. Denis Marquet a une tribune trimestrielle dans le magazine « Nouvelles Clés » . Denis Marquet, dans la tradition socratique, propose « la philosophie comme thérapie du sens de la vie ». Il était venu aux « Créations du Possible « que nous animions, il y a une petite dizaine d’années, donner une série de conférences.

Le pulsionnel c’est le refus de sentir la blessure que nous avons tous et qui cache un trésor, un joyau, qui, identifié, constitue le moteur de notre existence.
La recherche de ce joyau est le début d’un chemin, d’un processus d’accomplissement.

Aujourd’hui où il n’y a plus que des Récits, la vérité n’est plus extérieure à nous, elle est en nous. Il s’agit d’écouter les Récits en se reliant à nous-même. En voyant ce qui nous touche nous pouvons contacter notre puissance et accomplir ce qui est de l’ordre de la tâche.
La tâche à accomplir, c’est là où je n’ai plus de repères.

Et c’est où je peux me réjouir.

Mettre la conscience là où la lumière ne pénètre pas, c’est-à-dire dans la blessure.

Le seul pouvoir véritable que nous devrions exercer est sur ce qui nous empêche de…

La seule chose qui fait obstacle à atteindre le joyau c’est de ressentir.
Au fond la pulsion c’est le refus de sentir.

Ce qui est à cultiver c’est la capacité à dire oui à la sensation.
Un acte ne peut avoir des conséquences positives, s’il est fondé sur un non.

Comment vaincre la pulsion quand on est dans la pulsion ou la compensation par des objets ?

Nous avons besoin d’une initiation qui permette un travail de transformation de la pulsion.
Se sentir bien, c’est bien se sentir.

Le paradoxe de la pulsion c’est nous tendre dans la détente.

Le bonheur n’a pas de cause.

Où fuyons –nous ?

Le bien être nous confronte à notre pire crainte qui est triple :

Eviter d’être un ermite, donc paraître.

Avoir peur de devenir un SDF, donc avoir.

L’angoisse de l’oisiveté, donc faire.

Or qu’est ce que paraître, si ce n’est déléguer son être à l’autre.

Qu’est-ce qu’avoir sinon notre besoin de l’autre (comme lorsqu’on était nourrisson).

Qu’est ce que faire si ce n’est combler notre angoisse de mort. C’est le faire agir, par refus de sentir

La proposition que nous fait Denis Marquet est de se contenter d’être, et, alors l’action juste peut et va survenir.

On ne se connaît véritablement que lorsque l’on ne sait plus rien de soi et qu’on se laisse surprendre. C’est le sens du fameux « Je est un autre » de Rimbaud

Ouvrir à l’altérité à soi-même.

Lâcher l’avoir c’est autoriser le réel à m’échapper.

L’altérité c’est la grâce. Dès qu’on veut le même, on se ferme à la grâce.
 « Dieu » est le tout autre !
Malheureusement, dans l’histoire, le Dieu des religions a été et reste le grand objet pulsionnel.

Il n’y a guère d’autre voie que celle d’accueillir la souffrance pour la traverser.

Point évidemment difficile à entendre, mais O combien important !

« J’appelle matière ce qui me résiste et réel ce qui me surprend » TariqDemens

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