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Je suis heureux que ma mère soit vivante - de Claude & Nathan Miller

Par Kilucru
Je suis heureux que ma mère soit vivante - de Claude & Nathan Miller
Je suis heureux que ma mère soit vivante
Réalisation de Claude Miller & Nathan Miller
Avec Vincent Rottiers (Thomas), Sophie Cattani (Julie Martino), Christine Citti (Annie Jouvet), Yves Verhoeven (Yves Jouvet). ...
Synopsis
A quatre ans, Thomas est abandonné par sa mère Julie. Aux côtés de son très jeune frère Patrick, ils entameront une nouvelle vie auprès de parents adoptifs qui rebaptisent Patrick en François. Mais Thomas n'est pas heureux, il pense toujours à sa mère biologique dont le s uvenir, qui s'estompe avec les années, restent vivaces. A douze ans il fugue de son internat pour se renseigner auprès des institutions sociales et retrouve la trace de Julie. Devenu jeune homme, Thomas décide de franchir le pas et frappe à la porte de celle qui l'a enfanté. Thomas et Julie renoue alors des rapports étranges, mêlés d'affection et de considération mais aussi de gêne et de non-dits. Thomas entame alors une double vie qui va peu à peu glisser vers le drame...
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°Je suis heureux que ma mère soit vivante - de Claude & Nathan MillerQuand Thomas part à la recherche de sa mère biologique, celle-là même qui l’a abandonne lui et son jeune frère, confiant à un institut le soin de veiller à leur adoption. Quand celui-ci obtient finalement ce renseignement, quand après une première approche il prend la fuite pour ne revenir que quelques temps plus tard. Jonglant alors sur les mensonges, auprès de sa famille adoptive pour expliquer ses absences, auprès de sa véritable mère pour se voir accorder le droit de résider sur place, faire connaissance de ce nouveau petit frère et surtout observer, radiographier cette mère inconnue .
Seule indication que la situation soit malsaine, ses mensonges, inutiles, à une jeune fille qui tente de lui venir en aide par exemple, Thomas prêtent être engagé avec quelqu’un, qui ? Fait il référence à sa mère ,
Cette Mère qui a eu cet enfant si jeune, que l’écart d’âge entre eux deux est minime ! Rajoutant à l’équivoque !
Quelle est la relation mère /fils exactement ? « J’ai mal à ma mère »,ce mélange d’amour et de haine sur lequel on n’arrive pas à mettre un nom, qui rend mal à l’aise, agressif et bien davantage !
Ce film peu démonstratif, avare en mots instaure un climat efficace! J’ai par ailleurs retrouvé là où vit la mère de Thomas, barre d’immeubles un peu de l’univers des films d’Andrea Arnold, climat social compris !
Sur l’ensemble du film, une construction linéaire nous conduit surement vers le drame qui surgit quand on ne l’attend pas, nous en étions même à le croire évitable ! mais un gamin devenu jeune homme n’a toujours pas saisi pourquoi il y a si longtemps on l’a abandonné et surtout manqué à cette promesse de revenir le chercher !
Voila Les Miller Père et fils livrent un film impressionnant car sobre et psychologiquement juste! Quand en plus le dit film est porte par deux acteurs, Sophie Cattani (Julie Martino la mère biologique) exhibant une fragilité cependant exempte de remords, et pour finir le jeune Vincent Rottiers (Thomas) ,exceptionnel !!! Ce regard pénétrant de celui qui cherche à pardonner et se heurte à sa propre incompréhension basculant alors dans l’impensable !
CritiKat.Com "..le film se situe plutôt dans l’exploration des soubassements psychologiques, ces rivières de fiel et de ressentiments qui purulent sous la croûte des apparences sociales. Ici et là, cet épiderme rigide craquèle, se fend… à l’improviste et à grands renforts de coulées de larmes et de sang. La grande qualité du film est de ne pas se placer avidement dans l’obscène de ces manifestations – il ne faut pas les nier mais les contextualiser – et préférer la vision périphérique à celle bien courte du spectacle-chaos permanent.
Au centre du cratère assoupi se dessine le portrait d’un jeune garçon, Thomas, dont on suit les mouvements d’humeur à trois époques fondamentales, au sortir de la petite enfance, à la pré-adolescence ébouriffée et à la vingtaine. Chaque passage brasse les difficultés de Thomas à assumer une double identité dont il prend peu à peu conscience, tiraillé entre sa famille adoptive et le souvenir confus de sa mère génétique dont il a partagé les atermoiements jusqu’à ses sept ans..."

Excessif.Com "...Je suis heureux que ma mère soit vivante, un film prenant, sensible, touchant avec comme cerise sur le gâteau une performance éclatante de Vincent Rottiers et de Sophie Cattani en enfant/parent complètement perdus..."
Le Monde.Fr - "Je suis heureux que ma mère soit vivante" : ce fils qui aime si fort sa mère indigne

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