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Deauville 2009 : The Messenger

Par Showtime Folks

The Messenger

On ne touche pas à The Messenger ! C’est mon protégé depuis sa projection, en février dernier, au beau milieu d’une sélection berlinoise un peu morose. Oren Moverman, le réalisateur, (n’)aura finalement eu droit (qu’)à l’Ours d’argent du meilleur scénario. Ça tombe bien puisque c’est son métier (il a écrit l’excellent I’m not there, entre autres).

Cette fois-ci, l’équipe du film repart gagnante puisque The Messenger vient de remporter le Grand Prix lors du festival de Deauville (voir le palmarès). L’occasion pour moi de revoir ce petit bijou une deuxième fois, avec le même plaisir. L’histoire est simple. Le soldat Montgomery (Ben Foster, impeccable), rentre d’Irak blessé. Sa nouvelle mission va être d’aider le capitaine Stone (Woody Harrelson, génial) à annoncer les décès aux familles des victimes.

La critique de l’action menée en Irak est bel et bien présente mais plus que ça encore, ce sont les personnages qui ressortent vraiment de cette histoire. Les deux militaires vont apprendre à se connaître et une relation très forte va alors naître entre eux. Car il faut se soutenir pour supporter tant de chagrin livré à domicile. Et ce sont précisément ces interventions qui constitueront les moments forts du film.

Dès que Tony et Will frappent à une porte, la caméra se fait plus tremblante et adopte le style du documentaire pour plus de véracité. A chaque fois des moments bouleversants… Outre la performance des acteurs auxquels il faut ajouter Samantha Morton et Steve Buscemi (tous les deux épatants), les accords de Nathan Larson viennent joliment enrober le tout. Une vrai réussite.

Le film ne dispose pas encore d’une date de sortie française mais soyons patients, ça devrait vite arriver !


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