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Je donnerai mes soins gratuits à l’indigent

Publié le 08 octobre 2009 par Enzodaviolo

Ce titre reprends une partie du serment d’Hippocrate, texte que doit prononcer tout médecinaprès la soutenance de sa thèse. Etre médecin, ce n’est donc pas simplement accéder à une catégorie supérieure professionnelles et à une reconnaissance sociale certaine, mais c’est aussi et avant tout s’astreindre à respecter certains principes humanistes participant à la vocation que devrait avoir tous ceux qui s’engagent dans ce métier si essentiel pour le bien être commun.

Malheureusement la réalité actuelle prends parfois des formes bien différentes, tels ces pseudo médecins, pas si rare que l’on veut bien nous le laisser entendre, qui refusent de prendre en consultation les titulaires de la CMU ou qui de façon encore plus hypocrite et pernicieuse exigent la carte vitale que vous avez oublié avant une consultation et qui pour être certains que vous n’être pas à la CMU refuse de vous soigner (expérience vécue).

Dans la France de Sarkozy, l’irrespect de tels actes est contrôlé et pénalisé de façon inversement proportionnelle à la chasse aux sans papiers qui est devenue la mission première de la police nationale. Impunément, ceux qui ne respectent pas l’essence même de leur métier, peuvent continuer à sélectionner leur clientèle pour remplir leur porte-feuille en faisant fi de la responsabilité sociale que confère le métier de médecin.

Je donnerai mes soins gratuits à l’indigent

En parallèle, et pour montrer à quel point l’essentiel n’est pas là où l’on devrait l’imaginer, la chasse au trou de la sécurité sociale (1) prends des formes hallucinantes à travers l’exemple de la pénalisation de ceux qui pour leur part respectent à la lettre l’esprit du serment d’Hippocrate.

En effet, certains médecins sont menacés de sanctions pour avoir voulu soigner trop de personnes en difficulté sanitaire et se voient reprocher des dépenses trop importantes (toujours le fameux qui trou qui s’agrandirait) à cause de tous ces malades qui n’ont pas les moyens de se soigner.

Non vous ne rêvez pas, c’est bien dans la France Sarkozyste de 2009 que cela se passe.

(1) il paraîtrait que la sécurité sociale possède un trou récurrent, expression on ne peut plus orientée politiquement puisqu’elle tendrait à laisser penser que le déficit de la sécurité sociale serait un mal récurrent, alors que d’une part, je ne vois vraiment pas en quoi la santé devrait être une activité rentable (on connaît suffisamment les dérives libérales actuelles dans ce domaine pour défendre encore le contraire), et d’autre part, en quoi ce trou est réel puisqu’il ne dépend que des choix politiques de le combler via l’imposition, ou NON…comme l’a choisit depuis bien longtemps les libéraux au pouvoir pour mieux démontrer que le système par répartition en place battait de l’aile et qu’il fallait le remplacer.


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