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Lisbonne: Revue de web

Publié le 19 octobre 2007 par Danielriot - Www.relatio-Europe.com

2ae9edf6b1b0658c3e76da01e47782a8.jpgTrès tôt ce matin un accord a été trouvé sur ce qui deviendra vraisemblablement le Traité de Lisbonne. Depuis quelques jours, les anciens "nonistes" crient au "scandale" et dénoncent un texte qui ne serait qu'une copie de la défunte constitution. ATTAC confirme son oppostion à ce traité dans un communiqué publié sur son site ce matin.
"Communautaire" est sans aucun doute "le mot qu'il faut remettre à la mode" semble leur répondre Daniel Riot sur
Relatio. Le traité réformateur "sauve les meubles d'une maison inachevée et permet d'envisager d'autres progrès". Autrement dit, "c'est maintenant que les choses sérieuses doivent commencer, ou recommencer". "Oui, c'est la fin d'une crise grave" et "la satisfaction d'aujourd'hui […] tiens plus du soulagement que de la joie".
"Soyons heureux d'en sortir ainsi" et "passons vite à autre chose" écrit Jean-Dominique Giuliani sur le site
Fenêtre sur l'Europe. En effet, les conditions dans lesquelles a été trouvé cet accord feront (avec du recul) sourire : "ce ne sera pas une page glorieuse, ni pour les peuples, ni pour les gouvernement."

Néanmoins, "le texte reprend l'ensemble des avancées institutionnelles contenues dans le projet constitutionnel", "les outils sont préservés" et "c'est l'essentiel" écrit sur son blog Valéry Giscard d'Estaing, qui regrette toutefois qu'aient été "estompés" les objectifs d'union politique.
Pour les Euros du Village,
Sandro Gozi revient sur les fameux opting in/out qui se sont multipliés avec le traité réformateur, au grand dam des europhiles. Il montre, contrairement aux idées reçues, que ceux-ci peuvent constituer "des opportunités d'intégration".
Toujours sur le site des Euros,
Florence Deloche-Gaudez revient sur "les problèmes que le traité réformateur ne règle pas", à savoir le fait "qu'il devient de plus en plus difficile de faire évoluer les textes fondateurs de l'Union". En cause : les procédures propres aux négociations intergouvernementales. Mais plus que les procédures, ces négociations "ont tué dans l'œuf tout processus ouvert aux citoyens" souligne Fabien Cazenave, sur Le Taurillon, qui s'interroge : "l'impasse institutionnelle est-elle vraiment finie ?".
Alors que les dirigeants prient pour une ratification rapide, des incertitudes demeurent. En premier lieu, un possible référendum britannique, qu'analyse Agnès Baritou sur
Cafébabel. Après les "non" français et néerlandais, la prudence semble de mise et les chefs d'Etat et de gouvernement privilégient la voie parlementaire. Renaud Bouchard conclut sur AgoraVox : les élections européennes de 2009 "pourraient bien se transformer en référendum ex post sur l'UE".


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