En photographie, le terme sensibilité désigne la sensibilité d’une surface sensible (capteur ou film). On parle de sensibilité ISO car cette échelle a été
définie par l’Organisation internationale de normalisation (International Organization for Standardization). Cette normalisation a en fait reuni les deux anciennes normes ASA et DIN en
les combinant. Un film 200 ASA (24 DIN) vaut ISO 200/24. Mais dans le langage courant, on parle encore en ASA.
Concrètement, la sensibilité va permettre de capter, à réglage identique (vitesse, ouverture, focale) plus ou moins de lumière. Plus la sensibilité est
élevée, plus on capte de lumière. Par conséquent, la sensibilité va être mise à contribution lorsque l’on doit jouer sur la vitesse (sujet qui bouge) ou sur l’ouverture (profondeur de
champ), en gardant la même exposition.
Malheureusement, l’augmentation de la sensibilité apporte son lot d’inconvénients : apparition de bruit, de grain qui dégradent la photo. C’est pourquoi
on préfèrera privilégier une basse sensibilité autant que possible.
Usage classique :
100 – Extérieur ensoleillé, flash dans une petite pièce
200 – Nuageux, flash dans une grande pièce
400 – Intérieur sans flash
800 – Basse luminosité
1600, 3200 – Spectacles,
nuit
Ces paramètres sont indicatifs, on peut très bien utiliser du ISO 100 pour une photo de nuit, à condition de faire de la pose longue (par exemple). On
utilisera des hautes sensibilités pour les photos ou le sujet est en mouvement (sport), afin de pouvoir utiliser une vitesse rapide.