Le Soleil et le moine

Suite de l’article précédent que vous trouverez ici.

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Le Soleil est désormais apparu, et les montagnes sont d’un orange intense.
C’est sublime, divin.
C’est ce que doit penser ce moine tibétain qui regarde sans bouger les montagnes.
Ou bien c’est le mal du pays, qui sait.

En redescendant de la montagne, c’est précisément dans un monastère que nous nous arrêtons.
Nous arrivons au milieu d’une prière, conduite par un moine qui doit avoir une quarantaine d’année, et dont la majorité des participants sont des enfants, probablement entre dix et quinze ans.
Ils ne paraissent pas faire attention à nous ni aux touristes indiens qui se font photographier sans vergogne et sans respect apparent pour ce lieu de et en prière.
Je n’imaginerai pas cela dans un temple hindou, mais j’ai peut être encore un fois tort.

Les tibétains et en entre autres les moines sont légions dans cette région frontalière.
Si l’Inde accueille depuis longtemps le Dalai Lama, elle est aussi un refuge pour son peuple en exil.
Le nombre d’école, de magasins et de restaurant nous montrent à chaque moment que du statut de réfugiés, les Tibétains deviennent chaque jour un peu plus autochtones.

L’après midi, après quelques heures d’un sommeil réparateur, nous visitons un temple qui domine la ville.
Il est hindou de part ses statues mais des centaines de drapeau de prière bouddhistes flottent au vent.
Un prêtre de Shiva nous bénit, un autre représentant Durga veut nous apposer un énième bindi.

Rentrés fourbus, nous ne sommes pas longs à achever dans les bras de Morphée ce beau weekend.
Le lendemain, départ à neuf heures et, après une halte dans les champs de thé finalement assez absents du lieu, nous rentrons à Bangalore, heureux et impatients de repartir !

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Retrouvez la série d’article sur Darjeeling:
I. De Bagdogra à Darjeeling
II. Himalaya !
III. Lever de Soleil à Tiger Hill