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Course sur place à l’élection municipale de Montréal

Publié le 23 octobre 2009 par Politicoblogue
source: er.uqam.ca

source: er.uqam.ca

À la question, « Que comptez-vous vous faire pour contrer l’anglicisation galopante de Montréal ? », François Limoges, candidat de Projet Montréal, répond : Sincèrement, à mon avis, la meilleure façon de renforcer le visage francophone de Montréal est de s’assurer qu’il y ait des francophones à Montréal.

Au cours des dix dernières années, Montréal a perdu 80 000 familles de la classe moyenne (francophone, essentiellement) au profit des couronnes nord et sud. Les raisons sont assez simples : il manque d’habitations familiales à Montréal, le coût des maisons y est trop élevé, et la ville est perçue comme un milieu de vie non propice à élever des enfants (bruit, pollution, etc).

Gérald Tremblay n’a rien fait pour retenir ces familles. Louise Harel a toujours refusé de voir un problème dans l’étalement urbain (qui participe directement à cet exode) quand elle était ministre de la métropole et refuse encore d’y voir un problème comme candidate à la mairie.

Or, je le répète, pour que Montréal reste française, elle doit pouvoir compter sur une importante population francophone.

LA grande priorité de Projet Montréal en matière d’habitation est de faire cesser cet exode et d’inverser la tendance. Comment ? En mettant en chantier 21 000 habitations familiales (avec subventions pour accès à la propriété) dans un premier mandat. Ces 21 000 habitations feraient baisser le prix de l’immobilier à Montréal (on influe sur l’offre), et diverses mesures seraient mises en place pour faciliter l’accès à la propriété des familles montréalaises. Et bien sûr, en mettant en place notre programme pour rendre la ville plus agréable et plus sécuritaire, on jouerait aussi sur la qualité de vie.

Bref, voilà : avec Gérald Tremblay ou Louise Harel qui ne feront rien pour endiguer ce problème, Montréal perdra 40 000 autres familles d’ici 2013.

Avec Projet Montréal, on gagne 21 000 familles d’ici 2013.

Je rappelle que ces familles qui quittent sont essentiellement celles de la classe moyenne francophone.

Un différentiel, donc, de 60 000 familles très majoritairement francophones…

Personnellement, je trouve ça extrêmement concret. Vous pourrez aussi trouver d’autres engagements sur la valorisation du visage français de Montréal dans la section « culture » de notre programme (disponible sur le Web)…

J’espère que cela répond à votre interrogation et vous souhaite une excellente fin de journée,

François Limoges

La langue, ce n’est pas politique. Il faut aller faire un tour dans la section « culture ». Voici donc les engagements de Projet Montréal en matière d’arts, de culture et de loisir :

Investir dans les écoles pour attirer et retenir les familles [+]

Réaliser l’entrée maritime de Montréal [+]

Soutenir les grands événements [+]

Consolider le secteur des nouveaux médias [+]

Faire de Montréal la capitale du logiciel libre en Amérique du Nord [+]

Tenir des concours d’art public [+]

Animer les rues piétonnes [+]

Protéger et développer le patrimoine montréalais [+]

Organiser un colloque international d’architecture et de design [+]

Augmenter le budget du Conseil des Arts de Montréal [+]

Encourager le milieu associatif culturel [+]

Préserver les ateliers d’artistes [+]

Consolider les bibliothèques municipales [+]

Favoriser les liens entre les lieux de diffusion [+]

Faire découvrir la culture [+]

Cultiver nos quartiers [+]

Assurer la présence de Montréal à l’international [+]

Préparer le 375e de Montréal [+]

Adapter les loisirs au climat [+]

Partager les infrastructures collectives [+]

Aménager des lieux extérieurs pour les amateurs de planches à roulettes [+]

Qu’il s’agisse de Projet Montréal, d’Union Montréal ou de Vision Montréal, de Pierre Curzi, le moins que l’on puisse dire est que la question de l’anglicisation de Montréal n’est pas à l’ordre du jour. On s’en tire en blâmant les Québécois qui désertent la ville à cause du bruit, de la pollution et d’un obscur etc. qu’on se refuse à nommer. Ainsi, est-il possible que les Québécois partent parce qu’ils ne se reconnaissent pas dans cette Ville où on ne parle plus français ?

Poser la question, c’est ne pas y répondre.

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