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Culte du Dimanche : Final Fantasy

Publié le 25 octobre 2009 par Fredp @FredMyscreens

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En 2001, l’animation débute le nouveau millénaire sur une révolution de l’animation avec Final Fantasy, les Créatures de l’esprit.

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Comme chacun sait, à l’origine, Final Fantasy est l’une des plus grandes sagas fantastiques du jeu vidéo. Lorsque le film est annoncé, l’impatience ira en grandissant. Il faut dire que c’est tout de même le premier film à être produit par un studio de jeux vidéos mais surtout le premier film d’animation à mettre en scène des humains de manière photoréaliste.

Mais lorsque le film sort sur les écrans, il divise. Les fans du jeu de s’y retrouvent pas tandis que les amateurs de SF et de japanim applaudissent. Il faut dire que le film est très loin de la saga vidéoludique. Il s’agit vraiment d’un récit de SF se déroulant dans un avenir sombre sur notre planète alors que le jeu vidéo s’est toujours déroulé dans un univers de fantasy avec des personnages aux pouvoirs magiques. Sans doute aurait-il fallu promouvoir le film comme « réalisé par le créateur de Final Fantasy»  plutôt que de le nommer ainsi.

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Malgré tout, le film est une révolution technologique. Le premier film d’animation avec des humains réalistes, aux mouvements capturés et reproduits sur ordinateur. Du coup l’animation est d’une fluidité bluffante (pour l’époque), les personnages sont expressifs et on croit à leur aventure, leur passé. Le film préfigure vraiment  ce qui viendra ensuite avec les films en performance-capture de Robert Zemeckis (Pôle Express, Beowulf, Scrooge) et le prochain Avatar de James Cameron. En plus de l’animation des humains, on peut aussi ajouter que les images sont magnifiques. Les paysages et décors retranscrits sont d’une beauté à couper le souffle, de l’inédit pour nos yeux.

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Toutefois, technologie ne fait pas tout et heureusement, l’histoire est à la hauteur. Dans un avenir sombre, les humains sont retranchés dans des villes-boucliers, à l’abri d’extra-terrestres fantômes qui ont débarqué sur la planète. Seule le Dr. Aki Ross a une solution pacifique pour les arrêter. Le récit trouve le juste milieu entre film d’action américain (avec ces soldats bourrus dignes du Aliens de Cameron justement) et une philosophie mystique et écologique typiquement japonaise. Il s’en dégage donc un film d’une beauté sombre attirante où l’espoir est bien présent au milieu des ténèbres. Une histoire avec des personnages attachants et une musique intimiste touchante qui donneront sa personnalité au film.

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Malheureusement, le film ne trouvera pas sont public et sera un échec en salle. Le studio d’animation de Square sera fermé et le film arrivera à se rembourser seulement avec les ventes de DVD. Il avait pourtant une pléïade de stars pour les voix des personnages (Ming Na, Alec Baldwin, Donald Shuterland, Ving Rhames, Steve Buscemi) mais cela n’a pas suffit. Toutefois, par la révolution qu’il représentait, on ne peux pas parler d’animation photoréaliste et de performance-capture ni de SF écolo-mystique sans mentionner ce précurseur qu’est Final Fantasy, les Créatures de l’Esprit.


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