Ce soir, deux articles l'un au dessus de l'autre dans mon lecteur RSS: sur Slate, Eric le Boucher (ici) qui raille les partisans de la Poste d'antan, et sur Rue89, David Servenay (ici)qui fait la liste des raisons mises en avant par les gens qui ont (tous?) voté "non" à une soi-disante privatisation. L'illustration parfaite de l'immobilisme, de l'absence d'explications des enjeux, ou de débat ; de la couardise de nos dirigeants (confondus, de Jospin à Sarkozy) qui n'osent rien jamais décider - et surtout pas en parler, expliquer, débattre, envisager des alternatives ; ou des manières d'adresser les vrais problèmes.
Service public, aménagement du territoire, avénement d'une société numérique et ouverte dans laquelle le courrier privée est de moins en moins papier, et le courrier business de plus en plus concurrentiel. Toutes choses dont les citoyens devraient (auraient dû) débattre à l'Assemblée, et/ou ailleurs, car ce sont des sujets forts - et pas si compliqués à appréhender. Mais non, les énarques (et autres) qui nous gouvernent, les élus, certains haut fonctionnaires, ont choisis de n'en rien faire. De laisser les choses se faire, plutot. Là dessus, démagogie d'une frange déresponsabilisée des syndicats et de la gauche, qui pose une question biaisée, pour une réponse garantie. Remarquez, Sarkozy qui n'a pas tenu sa parole sur GDF Suez a fourni le prétexte. Quel foutoir navrant.
Quand parlera t'on des vrais sujets, entre citoyens qui sauront débattre et avancer ?
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble