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Banques

Publié le 25 octobre 2009 par Jfa

Les banques, selon Wikipedia , “sont les organismes spécialisés dans l’émission et le commerce de la monnaie. Elles gèrent les dépôts et collectent l’épargne des clients, accordent des prêts, pilotent des instruments de paiements comme le carnet de chèques et la carte bancaire, et offrent des services financiers. Elles assurent pour l’Etat la traçabilité des opérations financières et contribuent à la lutte contre les trafics”.

Avec le consensus de Washington, la désintermédiation financière a permis que des fonctions de crédit et financement autrefois qu’elles assuraient puissent s’effectuer sans leurs concours. Les développements de la mondialisation financière, de nouveaux produits financiers ont amené les banques à acheter ou à fabriquer de nouveaux produits financiers, très souvent toxiques, à les gérer hors bilan, et à spéculer sur leurs fonds propres.

Les banques sont donc des outils indispensables à la bonne marche de l’économie et la taille des plus grosses oblige les états à les renflouer, avec l’argent des contribuables, sous peine de dégâts considérables. Certains états ont renfloué en nationalisant, d’autres en prenant des participations s’accompagnant de places dans les conseils d’administration. La France sarkozienne, elle, s’est bornée à prendre des actions (dont les cours étaint alors bas) en échange des fonds prêtés, sans se donner les moyens d’en contrôler l’utilisation, et à les leur revendre, une fois la situation assainie au prix où elles avaient été achetées (alors que leurs cours avaient monté du fait d’une situation réparée). Un magnifique cadeau de notre Président à ses clients.

Les Banques, françaises notamment, certes traditionnellement plus encadrées que les banques anglo-saxonnes,  tout en limitant l’octroi de crédits aux entreprises et aux particuliers au minimum, ont recommencé à spéculer, à se refaire une santé financière, tout en reprenant des risques et à engraisser leurs dirigeants comme leurs actionnaires. Les quelques observations présidentielles se sont bornées à leur demander un peu de discrétion.

Face à ces récidives, aux nouveaux risques, aux mesures cosmétiques décidées en G 20, et à l’impossibilité d’organiser une régulation efficace (les banques sachant qu’en cas de difficultés, les contribuables paieront), un certain nombre de mesures radicales ont été proposées.

- Pour les uns, la création d’un pôle bancaire nationalisé, uniquement centré sur les fonctions bancaires traditionnelles pourrait permettre de laisser les banques privées continuer à spéculer, et les laisser faire faillite sans trop gros dommages pour l’économie réelle en cas de risques inconsidérés.

- Très récemment, les banquiers centraux des USA et de la Grande-Bretagne ont proposé de revenir sur l’abrogation du Glass-Steagall Act (instauré en 1931, au lendemain de la grande crise) par les USA en 1999 qui obligeait auparavant une séparation stricte entre banques de dépôts et banques d’investissements, ou plutôt entre banques traditionnelles et banques spéculatrices. Cette option est soutenue par de nombreux économistes, face à l’impossibilité de réguler un secteur porteur de risques systémiques majeurs.

Vraisemblablement, outre des mesures de contrôle efficaces des spéculations, des mesures de taxation des opérations financières, une surtaxation des bénéfices, la création d’un pôle bancaire nationalisé et l’abrogation du Glass-Steagall Act devraient s’additionner pour espérer éviter une prochaine crise qui serait alors d’une ampleur notoirement plus catastrophique que l’actuelle.

L’excellent blog de Paul Jorion détaille le débat en cours en Europe et aux USA et les contorsions auquelles se livrent les politiques (y compris les “socialistes” anglais), pour éviter toute régulation réelle.

- Comme d’habitude, les revues de blogs d’Olivier et d’Armando.

- Un protocole entre l’UMP et le Parti Communiste chinois pour “une meilleure compréhension, une meilleure connaissance et beaucoup plus d’échanges entre le parti communiste au pouvoir en Chine et le parti de droite au pouvoir en France”, dixit X. Bertrand. Le Chasse-clou. De Gaulle, réveille-toi, ils sont devenus fous!

- L’art de la politique, version sarkozienne. Le Monde . Et pendant ce temps le chômage et less déficits gonflent, la criminalité monte, les pauvres souffrent et les copains se goinfrent.


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