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Marathon du grand toulouse en relai, the dream team…

Publié le 27 octobre 2009 par Carmel

P1090354Sur ce coup là, j’avoue, je le concède, je vous l’accorde, ok j’ai du retard et pas qu’un peu. Mais souvent quelques fois, je ne fais pas ce que je veux dans ma vie. Et là, le décalage horaire entre Toulouse et Bordeaux a été dur à encaisser ! J’ai fini par atterrir ce matin, tôt. Prête enfin à vous narrer ce que vous attendiez tous : mon marathon du grand Toulouse en relai. Non, c’est pas ça que vous attendiez ? OK alors puisque c’est comme ça, je ne vous révèlerai pas en combien de temps les filles et moi, on a bouclé ce marathon, je ne vous dirai pas non plus notre classement et personne ne saura notre vitesse moyenne de course. Voilà. Ca c’est fait. Et si c’est Robert que vous attendez, il sera là demain avec son record du monde.
Maintenant, je passe directement aux choses sérieuses. Parce qu’il faut absolument que je vous raconte l’avant et l’après, et pis comme je suis sympa, quelques sensations et impressions de course quand même, va.
Nous étions quatre : Emmanuelle, Marie-Claire, Annie et moi. Prête à en découdre dès samedi soir. Pas vraiment prêtes à vrai dire. Parce qu’à H-15, on ne savait toujours pas qui courait quand, d’où et quelles distances. Enfin si, on savait. On s’était vaguement mise d’accord par mail. J’avais opté pour la longue distance, encore sur mon nuage de la Bordelaise. Mais moi ces 11km5, je ne les avais pas du tout dans les jambes. Et mon objectif à H-15, était clairement de refiler la distance à une de mes coéquipière plus en forme que moi. Nous ne nous connaissions pas, mais le coup de cœur amical fut immédiat, autour d’un Mojito. Et Marie-Claire a échangé ses 6km5 contre mes 11km5 sans hésitation aucune. J’ai bien essayé de récupérer les 7km5 d’Annie, parce que sinon je ne serais plus drôle, moins chiante et Robert ne trouverait plus rien à redire à mes comportements surprenants. Mais Annie n’a rien lâché. Alors on est passé à la phase deux. A quelle heure on se lève, et à quelle heure on part, et comment doit-on rejoindre nos points de relai, mais il est écrit qu’on a droit à deux tickets de métro pourquoi on en a qu’un, comment on va faire si on ne se trouve pas pour le dernier km à parcourir ensemble. Tout le monde parlait, personne n’écoutait. On a conclu à une réunion de crise au petit déj, le lendemain matin. Et puis tous ces garçons, autour de nous, remontés comme des pendules à l’idée de courir 42 km le lendemain qui se roulaient par terre à nous entendre nous organiser.
Bref. Pression à son maximum le lendemain matin. Trop de pression. J’suis partie seule, les filles ayant trouvé que 45 mn à m’attendre sans me voir venir dans le hall de l’hôtel, c’était suffisant. Mais j’étais là au départ du relai pour voir partir Emmanuelle. Toute petite ambiance au départ, d’ailleurs, où était les bandas annoncées ??? J’ai repris le métro pour mon point de relai à moi, 22km plus loin. Arrivée à 10h10. 350 avaient pris le départ. Les premiers relayeurs arrivent très vite, ambiance sympa enfin, la foule est là, encourage ceux qui arrivent et ceux qui repartent. Les marathoniens passent aussi. Je vois Robert. Je hurle des encouragements, il me sourie, je sens qu’il est bien.
melrelais2Deux heures trente plus tard, je pars à mon tour sous la pluie. La foule en délire ne m’avait pas attendue, tout le monde était parti au point de relai 3. Le parcours est lugubre. Il est l’heure du repas, les gens sont rentrés manger. Je cours seule ou presque sur toute la distance, je remonte quelques concurrents en peine, je passe devant le stand Laurette Fugain, les bénévoles me lance des « allezzzzzzzz !!! », j’accélère un peu. melrelais1La circulation n’est plus coupée à certains endroits, je me trompe de direction, c’est bon je suis au 33ème, j’aperçois le point de relai. Annie m’attend. Je lui passe la puce, lui crie de foncer, comme si j’étais au JO ! Je la retrouve 7km plus tard, avec Marie-Claire et Emmanuelle, qui me glisse le temps de Robert !!!!! J’exulte. Dernier kilomètre et demi ensemble, toutes les 4. L’équipe des douanes de Toulouse en ligne de mire. Robert est là, douché, appareil photo en bandoulière. Je fais un crochet, lui saute au cou. Reviens vers les filles. Ouais, Wonder Woman sur ce coup là ! On sprinte sans rattraper les douanes, mais heureuses d’avoir bouclé cette course.
Merci les filles pour ce fabuleux moment ! C’est quand qu’on va où pour la prochaine course en équipe, ou pas ????
Et vous amis lecteurs, si vous voulez vraiment tout savoir de nos temps et classement, c’est là que vous devrez aller les chercher : http://www.topchrono.biz/
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Crédit images : www.toulouseblog.fr


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