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Classement liberté de la presse 2009 - Reporters sans Frontières - La République Dominicaine en 98ème position

Publié le 27 octobre 2009 par Emilieh

Voilà le rapport publié sur le site de Reporters Sans Frontières. 98ème sur 175...

Les textes suivants sont de Reporters sans Frontières, sans commentaires!
Ce sont des faits qui ont fait l'année 2008 et ce début 2009. Le Sénateur qui a proféré des menaces contres trois journalistes (femmes, tellement plus faciles à intimider) est le Sénateur (soit disant élu) de la province-ville ou je vis.
Ce dernier vit et travaille (il est orthodentiste et a ses propres cliniques) à New York.
Depuis le début de son mandat en 2006, il a brillé par son absence au Sénat... Le mieux, c'est qu'il se représentait pour les élections de 2010. Malheureusement, un femme membre du gouvernement a demandé que sa candidature au sein de son parti (le PLD, celui du Président) ne soit pas prise en compte... son époux aspire au poste!



République Dominicaine

98 sur 175 dans le dernier classement mondial Classement liberté de la presse 2009 - Reporters sans Frontières - La République Dominicaine en 98ème position
  • Superficie : 48 730 km2
  • Population : 9 600 000
  • Langue : espagnol
  • Chef de l’État : Leonel Fernández (depuis mai 2004)

Une réforme de la Constitution votée à l’Assemblée nationale garantirait une totale protection du secret des sources, mais la dépénalisation des délits de presse attend toujours son approbation. Les médias font les frais d’un regain de violence depuis 2007.

RÉPUBLIQUE DOMINICAINE BAROMÈTRE DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE 2009 0 journalistes tués 0 collaborateurs tués 0 journalistes emprisonnés 0 collaborateurs emprisonnés 0 cyberdissidents emprisonnés

Une trentaine de journalistes ont été les cibles d’agressions ou d’attentats au cours de l’année 2008, et une vingtaine ont fait l’objet de procédures judiciaires souvent abusives. Ce bilan, dressé par la Collège dominicain des journalistes (CDP) et le Syndicat national des travailleurs de la presse (SNTP), ressemble hélas à celui de l’année précédente. Les attaques contre les médias ont alors connu un niveau jamais atteint depuis l’époque de la dictature de Joaquín Balaguer, dans les années 70.
Destination touristique prisée, la République dominicaine reste également sujette à une corruption tenace et sa position géographique en fait un important point de passage du trafic de drogue. Gare aux médias qui se mêleraient d’un peu trop près de ce type d’affaires, d’autant que les représailles sont souvent le fait de fonctionnaires municipaux ou de policiers. Cette situation explique d’ailleurs le peu de célérité de la justice à mettre un terme à l’impunité. La défiance entre la presse et les autorités s’est encore accentuée depuis l’assassinat, toujours en attente d’élucidation, de Normando García, cameraman et producteur de la chaîne privée régionale Teleunión, le 7 août 2008 à Santiago de los Caballeros. Particulièrement prégnante, la menace des cartels de la drogue contre les journalistes peut venir de n’importe où. Journaliste et producteur d’émissions pour la chaîne privée Canal 10-Varo Visión et la station 95,5 FM dans la province de Hato Mayor, Manuel Vega a ainsi reçu des « avertissements » attribués à deux narcotrafiquants emprisonnés au début de l’année 2009. La pression peut également émaner des plus hautes instances dirigeantes, comme l’ont révélé les manœuvres d’intimidation exercées par l’entourage du sénateur Alejandro Williams contre trois journalistes, depuis sa mise en cause dans une affaire de fraude au Medicare américain. L’affaire a tourné au scandale lorsque Margarita Cordero, du journal en ligne 7Días, María Isabel Soldevilla, du quotidien Listín Diario et Norma Sheppard, de la station privée Radio Mil, ont raconté à la commission d’éthique de la Haute Assemblée que des gardes du corps du sénateur s’étaient fait passer devant elles pour des agents du FBI afin d’obtenir les noms de leurs sources. L’épisode a cependant précédé de peu le vote par l’Assemblée nationale, le 4 mai 2009, d’une réforme constitutionnelle garantissant la protection absolue du secret des sources. Cette avancée reste en deçà des espoirs des représentants de la profession, qui ont réitéré leur appel à la dépénalisation des délits de presse. Déposée en septembre 2007 à l’Assemblée nationale, une proposition de loi en ce sens n’a toujours pas été examinée.

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