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Jaz Parks, tome 1 : vous avez dit bit-lit ?

Par Corwin @LR_Corwin

“Jaz Parks s’en mord les doigts” est le premier titre de la série de Jennifer Rardrin, publié aux USA en 2007 et importé l’année suivante chez nous. L’auteure s’inscrit dans la démarche qui ont permis à des Laurel Hamilton ou Kim Harrison de se faire connaitre. J’avoue ne pas être un fan du genre. Mais un récent appel à texte concernant la Bit-Lit m’a poussé à me renseigner un peu plus…. et, ô surprise, je ne suis toujours pas fan !

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Alors, c’est quoi, exactement ?
En gros, la Bit-Lit, c’est de la Urban Fantsy. L’action se déroule dans notre monde, à notre époque (ou pas loin), mais, au milieu de l’humanité la plus normale (aussi crasseuse que dans nos journaux télé) vivent des créatures magiques et mythiques : garou, sorciers, vampires, fées, etc. Pour une impression “visuelle”, reprenez les épisodes de la série télé “Buffy” ou son spin-off “Angel”, le cinéma avec “Underworld”… voilà, ça y est, vous êtes !

Rien de transcendant donc, dans l’idée, pas plus que dans le traitement.

Ici, dans “Jaz Parks”, l’héroïne du même nom tient beaucoup d’une Buffy. Okay, elle n’est plus adolescente, elle taffe pour la CIA, c’est une tueuse professionnelle, ancienne membre d’un commando d’élite chargée de nettoyer des nids de vampire. Ok, elle jure comme un mec, elle ne mise pas sa réussite sur son physique et a de lourdes failles dans sa cuirasse. N’empêche… tout soudain, parce qu’on lui refile en nouveau patron un vampire vieux de presque trois siècles, des pouvoirs s’éveillent en elle. Comme ça, tout d’un coup. Bien pratique dans certaines impasses scénaristiques !

D’ailleurs, faut pas non plus se leurrer : si j’admets que ce roman est symptomatique de la mouvance (héroïne féminine en mal d’histoire d’amour confrontée à des puissances surnaturelles, cf Rachel Morgan) alors je vous avouerais qu’on assiste à la renaissance du “roman de gare”. Attention, hein, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. C’est très bien que ça existe. Ce que j’écris ne mériterait sans doute pas d’autres qualificatifs.

Les ficelles sont grosses, tellement stéréotypées. Les personnages aussi sont souvent des caricatures. Tout le roman ne tient que par un enchaînement complètement échevelé d’actions, de rebondissements en tout genre, de répétitions, d’interrogations ou d’introspections. Pas le moindre répit. Jasmine “Jaz” Parks en compagnie de “son” vampire “Vayl” s’attaque à une organisation secrête de vampires ayant pour projet de … dévaster le monde. Rien que ça !

Voilà. Mais ça se lit.
A 7€ au format poche, cela reste une bonne alternative aux 20€ de moyenne du grand frère Bragelonne.
Je pense tout de même que cette littérature est destinée à un public d’assidus…. et que je ne m’y aventurerai pas souvent !

Une définition du genre sur le blog Bragelonne.


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