sculpter sans doute
plus puissamment
ton corps
dans la forge
de la mémoire
non avec
l’attirail du poète
les alibis
traditionnels
et prévisibles
du désir
mais avec cette pierre
qui puise ses veines
dans les semailles
de ces nuits
lavées de toute lumière
ainsi pierre lapidaire
pierre qui fracture
les sinueuses
de tes fragments
pour qu’en moi - alors
que le temps
esquisse l’absence -
ne se déploie jamais l’oubli
umar