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Monty Python

Par Gicquel

«  Almost the truths » de Ben Timlett et Bill Jones ( Naïve Vision)

jaquetteImaginez l’attaque de Pearl Harbour avec des sacs à mains . Et des vieilles femmes .  Les Monty Python l’ont fait. Ils ont fait pire, comme nous le rappelle cet étonnant coffret, qui rien que pour sa jaquette mérite le coup d’œil .
L’argumentaire  assure  que  « des milliers d’intervenants (ok, des centaines, ou disons plutôt quelques dizaines) ont été rassemblés » pour saluer quarante années d’une aventure cinématographique peu banale . « Un récit en profondeur et véridique, ( d’accord, presque vrai )… »

Les Monty Python? Une bande de joyeux drilles révélés par leur première création, la série TV « Monty Python’s Flying Circus »  en 1969 . Elle tient 45 épisodes et se consume en décembre 1974. Cinq lascars de sa gracieuse majesté Graham Chapman, John Cleese , Terry Jones , mais gallois , Eric Idle , et Michael Palin, s’acoquinent à  Terry Gilliam , made in USA.

L'auteur de "Las Vegas parano", et de " L'armée des 12 singes" , vous le reconnaissez , quarante ans auparavant ? Et le gus au milieu , avec sa tête de poisson rouge nommé....

Six heures suffisent à peine pour faire le tour de la question soulevée  par Ben Timlett et Bill Jones,le fils de Terry. « Il nous a fallu deux ans pour faire le film : plus d’un an pour les mettre d’accord, neuf mois pour le réaliser« , raconte -t-il, en écho à un style basé sur un antagonisme bien orchestré.

Terry Jones assure que « les rivalités faites pour la galerie  ont nourri la créativité du groupe. Aujourd’hui, quand nous nous retrouvons, nous sommes parfaitement détendus, preuve que nous ne travaillerons plus jamais ensemble.« 

Car un gallois avec un anglais, c’est du même tonneau qu’un breton et un normand . Il y a de la friction dans l’air . Un américain qui s’ajoute à la zizanie , c’est la révolution .Les témoignages abondent  pour évoquer les querelles à distance des deux Terry ,réalisateurs  : Jones  et  Gilliam .

" La vie de Brian ... " oh mon dieu !

Le gallois règle l’éclairage d’une scène , l’américain la chamboule quelques heures plus tard. Les comédiens ne sont pas dupes et joue de la dualité . Quand Jones orchestre une mise en scène qui ne leur convient pas ils lui rétorquent que Gilliam n’aurait pas procédé ainsi.

Tout est du même tonneau : la bonne humeur prime , avec l’ironie et l’humour distancié qui marquent à jamais l’empreinte des Monty Python . C’est peut-être la définition du burlesque transcendé par l’une de leur plus grande réussite  «  Monty Python, sacré Graal » L’histoire loufoque de chevaliers du Moyen-Âge, sans chevaux ni châteaux .Ce film a pu voir le jour grâce à l’aide financière de Led Zeppelin ( http://www.ledzeppelin.com/) .

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Graham Chapman est le seul Monty aujourd’hui disparu.L’oraison funèbre de John Cleese est un grand moment d’émotion décalée. Il le fait sur le mode du perroquet mort, fameux sketch des MP contenu dans le troisième volet du coffret. On apprend à cette occasion que les compères  ont longtemps ignoré son homosexualité et ses problèmes d’alcoolisme, jusqu’à ce qu’il se désintoxique, avant de mourir quelques années plus tard ( 4 octobre 1989 ).

Dvd 3 
:D
es débuts pas si intéressants …

Dvd 2 : Sacré Graal , la soif de gloire

Dvd 3 : Les sketches , Le Perroquet, L’inquisition espagnole, La danse des poissons frappeurs, Le ministère des démarches idiotes, La chanson du bûcheron , La fromagerie, Spam

Interviews, chutes de salle de montage…


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