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Black Cat

Publié le 09 novembre 2009 par Jibouille

L’histoire relate les aventures de Train Heartnet, alias le Black Cat, ex-membre des Chronos Numbers, bras armé Numéro XIII de Chronos, organisation contrôlant le tiers de l’économie mondiale. Il manie à la perfection son révolver Hades, fait d’orichalque, matériau indestructible. Après avoir quitté les Chronos Numbers, Train s’est allié avec Sven Vollfied et est devenu un sweeper (un chasseur de primes).Ils rencontrent rapidement Rinslet (Rins), voleuse professionnelle, qui leur demande de l’aider vis à vis des recherches d’un parrain de la mafia sur une jeune fille et “arme biologique” créée par des nano-machines : Eve.

black cat

Black Cat est un shonen pur et dur mais c’est un genre que j’affectionne beaucoup. Pas besoin de trop réfléchir, il remplit parfaitement son rôle de libérateur. Il s’agit là de la critique du manga et pas de l’anime.

Bien évidemment, l’histoire n’a rien de philosophique ou de sérieuse mais ce n’est pas ce que je demandais à ce manga. Assez banale, il ne s’agit que d’une vengeance inavouée, sur fond d’humour et de sensibilité. Il est vrai que les bons sentiments naifs des personnages sont parfois risibles par le manque de bon sens. Je veux bien admettre le bien fondé de ces grands principes mais il y a des limites au ridicule. Pourtant, celà ne m’a choqué plus que ca car cette mentalité simpliste et bon enfant reflète le ton du manga. Il ne s’inscrit pas dans la lignée gore ou cruelle de certains mais plutôt dans l’optique d’un sauvetage des ames. On ne peut donc pas être surpris de ce point, même s’il fait doucement rire à certains moments. Ca ne brille pas pour son originalité scénaristique mais ca détend.

Le véritable attrait concerne les personnages qui sont multiples et souvent intéressants. Train n’est pas particulièrement bons mais son coté simple et joyeux rend le bonhomme sympathique. Sven est plus intéressant mais pas assez travaillé. Eve est tout mimi et elle cache un grand coeur derrière son noir passé et son coté froid. Une myriade de protagonistes viennent compléter cette joyeuse bande sans qu’ils soient tous bons. Rins ne présente que peu d’intéret, d’ailleurs, elle disparait assez vite. Le méchant est suffisamment dingue et charismatique pour équilibré avec les “gentils”. Malgré un état mental proche de la folie (voir complétement), son but n’est pas dénué de logique. Ca n’a rien avoir avec un pseudo envie de tout zigouiller pour le plaisir mais plutot avec une réalité que procure l’horreur de la guerre et du monde. Malheureusement, on apprend ses raisons tout à la fin.

Le dessin n’est pas mauvais sans être magnifique. Le mangaka s’est contenté d’un minimum de réaliste (sans compter les monstres) et d’un décor fourni comme il faut. En fait, il offre un style déjà vu pour ce genre mais sans innovation. Je pense que c’est plutot decla lassitude.

Plein de bons sentiments parfois niais, de l’action, pas mal de persos intéressants, Black Cat rempli amplement son role de divertissement et m’a fait passer un très bon moment. C’est un poil long pour pas grand chose, voilà juste mon vrai reproche. En même temps, je l’ai dévoré donc….


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