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Comme si j’étais la rive

Par Pantsavarts

On ne meurt presque plus on s’amuse de mes refrains de mes grelots qui frôlent le pastel l’écru le carmin par les bleus tout de la chair en faire au tour le tour au bord de l’autre je ne me trouve pas je ne me trouble pas

Je creuse l’espoir par espoir mais si j’m’y perd j’m’assomme bien trop en loin dis moi ce que tu prouves avec le gout amer de mes baisers non je n’y vois aucune excuse les jeux sont faits les jeux sont faits

Tu attaches le démon à mes pieds tu l’as arrimé là comme si j’étais la rive et toi l’eau courante l’eau vivante et moi la rive figée pour l’éternité.


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