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La chorale des maîtres bouchers

Par Liliba

coeur

bouchers

Quatrième de couverture

1918. De retour du front, Fidelis Waldvogel, un jeune soldat allemand, tente sa chance en Amérique. Avec pour seul bagage une valise pleine de couteaux et de saucisses, il s'arrête à Argus, dans le Dakota du Nord où, bientôt rejoint par sa femme et son fils, il décide d'ouvrir une boucherie et de fonder une chorale, en souvenir de celle des maîtres bouchers où chantait son père.
Des années 1920 aux années 1950, entre l'Europe et l'Amérique, ce roman à la fois épique et intime retrace le destin d'une famille confrontée au tumulte du monde.

Un livre qui se lit d'une traite mais que je trouve difficile à résumer. On n'y parle pas de guerre, ou si peu, mais plutôt des marques que la guerre laissera dans les coeurs et les âmes, des gens aimés qu'elle prendra. On n'y parle pas tant que ça de chorale, mais bien du partage que des hommes trouvent dans le chant, du réconfort que leur apporte le fait d'être ensemble et de laisser s'élever leur voix. On n'y parle pas non plus énormément de boucherie, mais l'odeur du sang reste présente tout au long du livre, et la propreté qu'il faut maintenir malgré tout, ainsi que les couteaux qui servent à tuer les animaux...

Non, on y parle surtout d'amitié, et d'amour. Banal, pensez-vous ! Oui. Et non. Parce que le style est superbe et qu'on se laisse porter. Parce que l'amitié et l'amour ne sont jamais aussi simples qu'on le croit et qu'au fil du temps on découvre parfois des secrets enfouis, ou bien ce qu'on se cachait à soi-même. Parce que cela se passe en Amérique et que la famille dont il est question vient d'Allemagne. Parce que, on le découvre assez vite, ce n'est pas le boucher le héros de l'histoire, mais une femme. Parce que dans ce livre, les petites choses de la vie de tous les jours sont décrites avec minutie, et poésie tout en même temps, et qu'on comprend que ce sont dans ces détails infimes, dans ces gestes répétés, dans l'attention portée aux autres que se niche le bonheur, qu'on peut tirer de la joie. Parce qu'il ne faut pas se fier aux apparences et cataloguer les gens sur leur mauvaise mine ou leur réputation. Et pour plein d'autres raisons encore...

Alors je me tais, et vous dis simplement : lisez ce livre ! vous passerez un vraiment bon moment.


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