L’immobilier, valeur refuge par excellence
L’incertitude causée par la crise sur les liquidités en banque a entrainé une ruée sur l’immobilier parisien par crainte de faillite bancaire et besoin de trouver un placement rentable et moins volatile que els actions en bourse pour ses économies.
Ainsi, les placements des particuliers sur les petites surfaces, plus accessibles en terme de prix ont explosé et ces petites surfaces se sont raréfiées d’où en ce moment la difficulté de trouver ces investissements locatifs à des prix raisonnables à l’achat dès lors que ces logements respectent les normes (carrez principalement).
Conséquence logique: l’offre de petites surfaces augmente.
Conséquence moins logique: l’offre augmente mais les loyers continuent à augmenter aussi (+0,6% en IDF, + 4,7% hors Paris, source FNAIM 2008). La raison toute simple: la demande reste soutenue et bien supérieure à l’offre (40 000 nouveaux étudiants par an à Paris) pour les petites surfaces.
C’est encore plus notable aux niveau des 3 et 4 pièces dont l’achat reste et devient plus difficile. Cela vient atténuer alors qu’elle en est cause en partie, la baisse du pouvoir d’achat des ménages contraints à louer, du fait des prix trop élevés à Paris.
Cependant,ces produits chers, de moins en moins accessibles à l’achat perdent de jour en jour de leur valeur.
« A Paris, le prix moyen au mètre carré a retrouvé son niveau de début 2007, remarque Cyril Klein-Montezin, notaire. Il a été ramené en trois mois de 6.330 euros à 6.060 euros, et il est désormais inférieur à 6.000 euros dans huit arrondissements, contre quatre arrondissements seulement il y a un an. »
Sur l’année 2008, les prix à Paris ont baissé de 7,8% mais la baisse reste limitée.
Le marché n’est aujourd’hui revenu qu’au niveau des prix de mi-2007 à Paris et de début 2006 pour les maisons sur l’ensemble de la région, alors que, depuis dix ans, le prix au mètre carré des appartements franciliens a presque triplé et celui des maisons a plus que doublé.